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« Sur la qualité de l'air, le marché est en Asie »

LA RÉDACTION, LE 26 JANVIER 2015
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Vous ouvrez votre première usine de production à Crolles (38), est-ce une étape majeure de votre développement ? L'ouverture de cette première usine de fabrication du média filtrant nanoporeux que nous avons développé pour piéger le formaldéhyde est, en effet, une étape majeure de notre développement. Le site fournira ainsi notre partenaire Seb, qui a lancé en novembre dernier un épurateur d'air comprenant plusieurs étages de filtration. L'un de ces étages est équipé de notre granulé de purification. L'usine produira d'ici trois ans 12 tonnes par an avec un effectif qui passera de 3 à 12 personnes. Avez-vous prévu d'en élargir les utilisations ? Nous prospectons auprès des fabricants de charbon actif et de systèmes de traitement d'air pour leur proposer de compléter leur offre. Aujourd'hui, le marché de la qualité de l'air intérieur est à l'international, en particulier en Asie où la sensibilité à cette problématique est particulièrement forte. D'ailleurs, la moitié des ventes mondiales d'épurateurs d'air se fait en Chine. Quels sont vos objectifs de croissance ? Grâce à la purification d'air, qui représente 75 % de notre activité, notre chiffre d'affaires devrait être multiplié par quatre ou cinq en 2015. Avez-vous d'autres projets ? Notre activité diagnostic, formaldéhyde et CO 2, devrait se développer avec la traduction en anglais et bientôt en chinois de notre logiciel. Nous cherchons des distributeurs pays par pays. Pour notre activité de surveillance dans le bâtiment, nous avons signé un contrat de collaboration avec Lyonnaise des eaux en 2013 pour développer un boîtier de mesure et une petite station de transmission et d'exploitation des données de qualité de l'air intérieur. Nous allons livrer les premiers prototypes et équiper des sites pilotes cette année. Enfin, nous travaillons avec deux entreprises, Tera Environnement et EcologicSense, et cinq laboratoires sur le projet Smarty. Ce programme de recherche de quatre ans doit concevoir de nouveaux capteurs et de nouvelles stations de mesure sur l'air intérieur et extérieur. Vous étiez une start-up à votre création en 2010, comment avez-vous grandi ? Nous avons fait une première levée de fonds de 1,3 million d'euros sur notre technologie et nous avons séduit le fonds Emertec et le CEA. Fort de notre partenariat commercial avec Seb, notre deuxième levée de fonds nous a permis de réunir 3 millions d'euros. Ce partenariat a été un levier formidable ! Non seulement il a convaincu les autres investisseurs de nous suivre, mais il a aussi accéléré notre développement en nous fournissant des moyens pour le marketing et un réseau de distribution.


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