Cette opération s’appuie sur un nouveau fonds régional pour les ENR de 10,1 millions d'euros complété par un investissement supplémentaire de 3,3 millions de lutte contre les gaz à effet de serre. Même si les Régions n'ont pas de compétences obligatoires dans le domaine du logement, le conseil régional du Languedoc-Roussillon a souhaité soutenir la production de ce type d’habitat en associant l’innovation environnementale aux questions « d'égalité et de justice sociale », tient à préciser Georges Frèche, le président de Région. Les locataires de logements sociaux subissent en effet de plein fouet la forte augmentation des prix de l'énergie. Ce dispositif s'adresse aux bailleurs sociaux, aux communes, aux EPCI dans le cadre d'opérations de construction neuve ou de réhabilitation à caractère social, aux associations agréées et au logement étudiant conventionné. Côté environnement, l’objectif est d’équiper en eau chaude solaire collective 15 % du parc de logements sociaux existant et 60 % des nouveaux logements. Dès cette année, 3 500 logements seront équipés de capteurs solaires (1 800 logements diffus (milieu rural et urbain), 400 logements étudiants et 1 300 dans le cadre des conventions ANRU*). A terme, ces installations devraient permettre une économie de 10 000 tonnes de CO2 par an.*Agence Nationale pour la Rénovation UrbaineMichaël PronierCliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-online.