Cette usine produira 2 à 4 kW d’énergie. Le potentiel de production d’électricité d’origine osmotique est évalué à 200 TWh en Europe (à comparer avec la consommation européenne qui représente plus de 3000 TWh) et 12 TWh en Norvège, soit 10 % des besoins actuels du pays.
Les sites de production doivent idéalement être situés dans un estuaire, pour avoir accès à la fois à de l’eau douce et à de l’eau de mer. La technique est en effet fondée sur la différence de salinité. « Il est théoriquement possible d'extraire de l'énergie au voisinage des estuaires (où l'eau douce des cours d'eau se mélange avec l'eau salée de la mer), en exploitant le phénomène d'osmose : si de l’eau douce et de l’eau salée sont séparées par une membrane semi-perméable, l’eau douce migre à travers la membrane », est-il expliqué dans l’encyclopédie Wikipédia. C’est la pression au niveau de la membrane qui est utilisée pour produire de l’électricité.
Avec l’ouverture fin 2008 de ce pilote, Statkraft aura investi près de 13 millions d’euros (100 millions de couronnes norvégiennes) dans le développement de cette technologie « qui n’émet pas de gaz à effet de serre et pourrait devenir compétitive d’ici quelques années », selon le directeur de Statkraft, Bård Mikkelsen.Caroline KimCliquez ici pour consulter l'article de Wikipedia sur l'énergie osmotique.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Hydroplus.