Candidat à sa réelection, Bertrand Delanoë s’est engagé à « saisir l’occasion historique » de la fin des contrats de délégation de la distribution (2009) et de la production (2011) pour confier la gestion de l’eau à un opérateur public unique. Il souhaite ainsi « mettre un terme à l’éclatement des responsabilités qui caractérise le système actuel » et vise « une meilleure maîtrise des coûts ». Cet opérateur prendrait la forme juridique d’une régie municipale à autonomie financière. Une structure publique, « mais dotée d’importantes souplesses de gestion », notamment pour pouvoir « s’appuyer sur le savoir faire technique que les groupes industriels privés, spécialisés dans ce domaine, ont développé en France : cela pourrait s’inscrire dans le cadre de missions, ponctuelles ou spécifiques, ou encore sous la forme de marchés publics concernant par exemple les travaux qui ne relèvent pas de l’entretien courant ». L’idée serait de développer une nouvelle approche des partenariats public-privé : « l’autorité publique gardant toutes ses capacités de pilotage, de gestion et de contrôle, le privé apportant sa réactivité et son expertise sur des sujets ciblés ». Il souhaite aussi entraîner dans son sillage les autres collectivités territoriales d’Ile de France « sur l’intérêt et les modalités d’une plus grande mutualisation d’un certain nombre d’outils de production de l’eau ».
Le site de Bertrand Delanoë pour les élections municipales 2008.