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EAU

La piscine du Val d'Yerres valorise ses eaux grises

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2008
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Pour sa nouvelle piscine, la Communauté d'agglomération du Val d'Yerres, qui regroupe six communes de l'Essonne, souhaitait s'inscrire dans une démarche haute qualité environnementale (HQE). Ce qui, dans le domaine de l'eau, l'a amenée à se pencher sur la réutilisation des eaux grises. Mais que choisir entre l'eau des bassins, de pluie ou des douches ? La première a été rapidement écartée, car les volumes sont faibles et les eaux évacuées par les installations fortement chargées. « Lorsque la filtration est efficace, il n'y a pas besoin d'évacuer beaucoup d'eau : on n'évacue que des boues lors du nettoyage des filtres. Il n'est donc dès lors pas intéressant d'envisager un recyclage des eaux des bassins », rappelle Jean Monléon, ingénieur au bureau d'études Sport Loisirs Concept qui a travaillé sur le projet du Val d'Yerres. pour la voirie et les jardins Le choix s'est finalement porté sur l'eau des douches, car, comme l'explique Roger Davito, directeur technique de la Communauté d'agglomération du Val d'Yerres, « on a généralement besoin d'eau d'arrosage lorsque l'on n'a pas d'eau de pluie... ». Ainsi, les quelque 20 m3 d'eaux grises générées chaque jour (7 000 m3 par an) par les douches, une fois traitées, sont réutilisées par les services d'entretien des jardins et de nettoyage de la voirie. Le système de filtrage retenu est l'Aquacycle de Pontos, filiale de la société allemande Hansgrohe spécialisée dans le retraitement des eaux grises. L'eau est d'abord séparée par dégrillage des éléments solides : fibres, cheveux... Elle subit ensuite un traitement biologique classique dans deux cuves aérées. Vient enfin un traitement UV pour atteindre une qualité « eau de baignade ». L'eau traitée est stockée, puis pompée par les services concernés sur deux bornes dédiées installées derrière la piscine. L'installation occupe 50 m2, au sous-sol de la piscine, et consomme en moyenne 1,2 kWh par mètre cube d'eau traitée. L'investissement s'est élevé à 172 000 euros ; d'après Roger Davito, il sera rentabilisé en cinq à sept ans puisqu'il permet de diminuer le volume d'eau potable acheté par la ville. Une réutilisation de l'eau pour les sanitaires aurait été plus rentable, mais elle n'a pas été autorisée par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass). La pratique française n'autorise pas en effet les doubles réseaux, du fait des risques de confusion de branchements et donc des risques sanitaires. L'évolution réglementaire - en cours de discussion - sur la réutilisation des eaux pluviales pourrait changer la donne : il permettrait une utilisation à l'intérieur des bâtiments de l'eau de pluie traitée pour le lavage des sols et l'alimentation des toilettes. Les industriels concernés, tel Pontos, attendent cela avec impatience. D'autant que, selon Michael Hasenbeck, directeur de la société Pontos, un gros contrat pourrait alors être concrétisé avec le groupe Accor.


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