Pour parler des pompes doseuses utilisées dans le domaine du traitement de l'eau en général, il serait plus simple de dessiner un arbre généalogique. Tout en haut, dans le rôle des ancêtres, il y aurait les pompes volumétriques. Leur invention remonte à près de trois mille ans, au temps des Égyptiens. Mais leur utilisation pour une application de dosage ne remonte qu'au xixe siècle. Au sein de cette famille, trois grandes « fratries » coexistent : les pompes alternatives, rotatives et à entraînement hydraulique.
Si les pompes alternatives sont équipées de clapets afin de déterminer le volume à doser à l'intérieur d'une chambre, les autres pompes permettent surtout le transfert de fluides, dont le volume injecté peut être déterminé. Dans le groupe des pompes rotatives, les pompes péristaltiques ne possèdent ni clapet ni chambre de dosage. Elles jouent le rôle de pompe doseuse grâce à la pression répétitive et rapprochée exercée sur le tube. Ces appareils sont particulièrement bien adaptés aux problèmes de corrosion, car seul le tube de pompe est en contact avec le produit pompé.
des spécificités
dans la diversité
Les pompes à entraînement hydraulique, troisième groupe des pompes volumétriques, sont les seules à fonctionner sans électricité. Elles tirent leur énergie de l'eau qui met en mouvement un piston et sont préconisées dans des endroits où le courant électrique n'est pas recommandé, les lieux humides par exemple.
Mais la diversité de l'offre ne s'arrête pas là. Dans le groupe des pompes alternatives, on distingue les électromagnétiques et les électromécaniques, plus anciennes. Les pompes électromagnétiques sont surtout utilisées pour les petits volumes, inférieurs à 100 l/h, et pour des viscosités importantes, supérieures à 1 500 centipoises (cP).
Enfin, pour s'orienter dans cette grande famille du dosage, la précision et la sélection de matériaux capables de répondre à l'agressivité des liquides restent les critères principaux pour bien choisir une pompe doseuse.