Comment vous êtes-vous implanté en Afrique du Nord ?L'impulsion a été donnée par des avances conditionnées accordées par le Fasep dans deux projets d'assainissement au Maroc, l'un réalisé avec l'Office national de l'eau potable et l'autre avec le ministère de l'Industrie. Une fois sur place, nous avons pu accéder à d'autres opportunités. Nous travaillons aujourd'hui sur des projets concernant la valorisation du biogaz issu des boues d'épuration à Fès et à Marrakech. Nous sommes aussi très présents en Algérie. Ces deux pays représentent aujourd'hui 1 à 2 millions d'euros annuels de chiffre d'affaires pour L'Eau Pure, et 15 à 20 % du chiffre d'affaires du groupe Altereo. Vous êtes membre de l'association Éa-IMaGE, regroupant des PME-PMI du secteur de l'environnement de la région Paca. Cette association a été chargée d'animer le Groupe d'actions « Eau - Marchés émergents » du Plan export des éco-entreprises (PEXE). Quelle est l'activité de ce groupe sur la région méditerranéenne ?Nous avons organisé des missions au Maroc et en Algérie, pour que s'établissent des contacts, puis des contrats entre entreprises françaises et locales. Cela a été un succès, surtout au Maroc. Malheureusement, nous recevons peu d'aide financière institutionnelle, qui se focalise surtout sur ses propres actions. Nous le regrettons, et les entreprises membres de l'association doivent donc dégager elles-mêmes du temps et des fonds pour organiser les opérations. Ce qui limite l'ampleur de nos initiatives