Le député Michel Vauzelle vient de rendre son rapport sur l'adhésion à la convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments de navires. Vecteur de pollution méconnu, les eaux de ballast sont souvent chargées en espèces marines qui échappent à leur milieu naturel pour être réintroduites ailleurs. Résultat, l'envahissement de ces espèces peut avoir de graves conséquences pour l'environnement et la santé. Pour enrayer cette pollution, la convention adoptée par l'Organisation maritime internationale fixe des obligations de coopération et de contrôle. Elle impose un renouvellement des eaux de ballast d'au moins 95 % en haute mer et la mise en place d'un système de traitement qui garantit le respect d'une teneur maximale en micro-organismes vivants. Pour entrer en vigueur, cette convention doit être ratifiée par au moins trente États dont les flottes marchandes représentent au moins 35 % du tonnage brut de la flotte mondiale.