Le texte du projet de loi issu du Grenelle de l'environnement a été remis à Nicolas Sarkozy, selon Les Échos qui s'en est procuré une version quasi définitive.
Son spectre, très large, concerne tant la lutte contre le changement climatique que la biodiversité ou la prévention des risques. Il prévoit notamment de développer l'agriculture biologique avec un objectif de 20 % de terres cultivées selon ce mode, et une division par deux des épandages de pesticides les plus nocifs. Concernant la biodiversité, la création de
trois parcs nationaux est prévue, tandis que l'État se porterait acquéreur de 20 000 hectares de zones humides.
Son talon d'Achille est son coût : estimé à 100 milliards d'euros d'ici à 2020, il commence à faire peur à de nombreux responsables politiques et laisse présager un débat houleux à l'Assemblée nationale.