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Réduire le volume des boues et mieux les valoriser

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2008
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À votre avis, quelle quantité de boues issues d'un traitement thermique produit une ville de 50 000 habitants par an ? ... Vous séchez ? ... La réponse est mille tonnes, soit cinq fois moins que le volume de boues déshydratées mécaniquement. Le séchage thermique est un procédé relativement coûteux, mais il offre une alternative intéressante aux filières traditionnelles d'élimination (épandage de boues liquides, mise en centre d'enfouissement technique, valorisation matière...). Au final, la siccité des boues séchées approche généralement les 90 % et permet donc d'obtenir un volume réduit de boues qui seront plus facilement valorisées, notamment pour l'agriculture ou l'incinération. Trois types de techniques se distinguent sur le marché : le séchage direct, indirect et solaire. Certains fabricants, comme Vomm, proposent même un procédé mixte combinant séchage direct et indirect. La différence entre séchage direct et indirect est subtile. Le séchage direct des boues municipales consiste en un séchage via un fluide coloporteur (convection), alors que, dans le cas du séchage indirect, la chaleur est transmise aux boues à travers une paroi chauffée par le fluide caloporteur (conduction). Le séchage solaire, quant à lui, utilise l'énergie du soleil. C'est le procédé le plus écologique de traitement des boues. D'autres techniques de séchage (par infrarouge ou micro-ondes) existent. Mais plus coûteuses, elles sont réservées au secteur industriel. Pour le séchage direct ou indirect, différents dispositifs sont utilisés en fonction des besoins (sécheurs à bande, disques, tambours rotatifs...). En outre, à toutes ces installations de séchage, s'ajoute un nombre important d'équipements annexes (stockage, système d'alimentation et de mise en forme des boues, dispositif de traitement des odeurs...), dont le coût ne doit pas être négligé puisqu'il représente la moitié de l'investissement total. Tous ces procédés ne se distinguent pas tant en termes de coût d'acquisition qu'au niveau de la consommation d'énergie, qui représente entre un tiers et la moitié du coût total du séchage... et où l'on observe de grandes différences. Le séchage indirect serait le plus gourmand - 950 kW par tonne d'eau évaporée contre 850 kW pour le séchage direct - et le solaire, évidemment, le plus économe (250 kW en moyenne). Dans le même domaine, les installations de récupération d'énergie, en parallèle du séchage, représentent la dernière tendance du marché.


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