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De l'essence produite dans les stations... d'épuration !

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2009
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« La production de biofioul ou d'énergie par les stations d'épuration pourrait être possible à un horizon de cinq ans », affirme Dominique Duvauchelle, président-directeur général d'Éco-Solution, jeune société spécialisée dans l'évolution naturelle optimisée des micro-organismes. Elle possède l'une des deux plates-formes françaises de sélection travaillant sur les micro-algues, l'autre étant intégrée au programme de recherche Shamash (voir encadré). CULTURE EN CONTINU Les algues sont en effet le nouvel objet d'études de l'entreprise, auparavant spécialisée dans les bactéries et les levures. « Pour vivre, une micro-algue a besoin de lumière, de dioxyde de carbone, d'azote ammoniacal et de phosphore. Et devinez où l'on trouve tout cela ? Dans les stations d'épuration : les stations de l'avenir produiront des biocarburants ou de l'énergie », poursuit Dominique Duvauchelle. La sélection des micro-algues se fait selon le même principe que celle des bactéries : par amélioration métabolique. Une culture est effectuée en continu sous pression de sélection permanente, afin d'obtenir les micro-organismes aux caractéristiques intéressantes. « Nous optimisons les caractéristiques des bactéries afin qu'elles se reproduisent très rapidement et qu'elles consomment le substrat auquel elles sont destinées », relate le PDG de la société. Ce principe permet d'ores et déjà à Éco-Solution de mettre au point des traitements pour biodégrader les effluents industriels, notamment ceux issus de la fabrication des produits phytosanitaires. Ces solutions sont donc définies sur mesure ; en outre, l'entreprise propose des traitements génériques. Ainsi, elle a breveté en 2005 une solution pour la dénitrification, destinée notamment au traitement des effluents industriels concentrés, des lixiviats de décharge et des effluents municipaux. Cette solution fonctionne avec une seule souche bactérienne, alors que les traitements traditionnels exigent un ensemencement par deux bactéries complémentaires et un long temps de séjour dans les bassins. « Nous parvenons à augmenter de plus de dix fois les performances des bactéries épuratrices, en effectuant une culture continue pendant quatre à huit mois. Nous espérons améliorer les performances des algues de deux à trois fois... », précise Dominique Duvauchelle.


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