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EAU

Quand la chasse aux fuites passe par la télégestion

LA RÉDACTION, LE 1er FÉVRIER 2010
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Depuis 1991, Pascal Gossart est technicien dans le secteur de l'eau. Après des débuts dans l'assainissement au sein du bureau d'études G2C Environnement, il devient en 2004 responsable des travaux régie au service des eaux du Grand Évreux Agglomération (GEA). Son expérience, la régie a su rapidement la mettre à profit. Dès le départ, il s'est en effet vu confier la responsabilité de la sectorisation du réseau d'eau potable. Et la tâche n'était pas évidente. « Les premiers débitmètres avaient été installés et devaient être reliés via le RTC à un poste local de télérelève. Or, les travaux avaient été réalisés sans le RTC, et il était impensable de creuser à nouveau des tranchées pour installer le réseau », se souvient-il. Les treize points de mesure qui devaient être initialement équipés des postes Telbox de Lacroix Sofrel n'ont donc pas pu être exploités. À son arrivée à la présidence du GEA, en 2008, Michel Champredon demande à la Direction de l'eau et de l'assainissement d'équiper les treize points de mesure de postes LS42 de Lacroix Sofrel, qui communiquent via GSM. Pascal Gossart assiste à l'installation et au paramétrage des postes, et il est formé par le fabricant à l'utilisation du logiciel de télégestion. Désormais, c'est lui seul qui installe les postes. « Ce n'est pas très compliqué, reconnaît-il. Il faut juste s'imprégner des bases d'automatisme. Au niveau du paramétrage, comme j'avais déjà l'expérience de la mesure, ça ne m'a pas posé trop de problèmes.» Onze postes sont déjà posés en plus des treize premiers et, d'ici à juin 2010, un total de trente-six postes fonctionnera. Le LS42 est équipé de quatre entrées tout ou rien (comptage et alarme) et deux entrées analogiques (pression). Plusieurs valeurs peuvent être directement retransmises. « On ne se sert pas trop du débit moyen seulement. C'est surtout pour les statistiques sur l'année. En fait, on utilise principalement le volume journalier et le débit nocturne. C'est à partir de ces données que l'on travaille à la recherche de fuites, grâce au paramétrage de seuils d'alarme qui nous indiquent toutes variations anormales par rapport à des débits et volumes de référence prédéfinis.» En outre, Pascal Gossart utilise une autre alarme indiquant les défauts généraux des débitmètres (problèmes de batteries ou défaut technique) : « Nous en relevons chaque jour étant donné l'âge de nos premiers débitmètres et la sensibilité de leur connectique. À terme, sur quelques installations sensibles, nous utiliserons également une alarme pour indiquer la mise en charge anormale des chambres de comptage. » La sectorisation permet de détecter de nombreuses anomalies, de vérifier, localiser et réparer rapidement les fuites. Ces dispositions seront généralisées sur l'ensemble du réseau (660 km) de GEA. Cette chasse aux fuites s'appuie également sur un parc de trente prélocalisateurs installés en période nocturne pour compléter les résultats. « Nous avons opté pour un seul fournisseur afin d'éviter les problèmes d'incompatibilité de langage, explique Pascal Gossart. Et les produits de Sofrel apparaissent comme très fiables, ils sont efficaces, et donnent satisfaction sur les vingt-quatre points équipés ». Le seul point noir concerne le coût des SMS : « Nous sommes obligés de passer par différents opérateurs selon les zones pour l'envoi des SMS, ce qui présente un certain coût. » Aujourd'hui, l'abonnement téléphonique et l'envoi des SMS, entre deux et quatre SMS par jour et par poste, coûtent 550 euros par mois pour vingt-quatre équipements. Il faut néanmoins relativiser l'efficacité du système qui n'est pas encore déployé sur l'ensemble du réseau et ne permet pas d'obtenir une amélioration visible du rendement. Il est envisagé d'adjoindre d'autres moyens, tel un suivi patrimonial.


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