Sur de nombreux points, son effort porte ses fruits, comme pour la performance énergétique puisqu’il parvient à 96,2 kWh d’énergie primaire par m2 et par an – la moyenne dans le secteur tertiaire étant comprise entre 250 et 400). EconomieDans le domaine de l’eau et sur un édifice existant, situé de surcroît en zone urbaine dense, les pistes d’action sont limitées. La cible 5 de la démarche HQE, « gestion de l’eau », vise notamment à protéger la ressource. Les locaux du cabinet intègrent des systèmes économiseurs d’eau classiques : chasse d’eau à double flux, robinets à deux vitesses dans les toilettes. D’autre part, une citerne de récupération d’eau de pluie a été installée sur le balcon. Son volume n’est que d’1 m3 et elle ne peut donc servir qu’à arroser les plantes. Un volume plus important est pour l’instant inenvisageable dans le centre-ville de Paris, pour des raisons d’apparence architecturale.Cette citerne, de même que les bacs à fleur installés sur le balcon, servent cependant à leur modeste mesure à limiter le ruissellement lors d’événements pluvieux. Double réseauLes architectes ont aussi souhaité profiter de cette modernisation pour anticiper les évolutions législatives possibles. Ils ont ainsi installé un double réseau d’eau, rendant possible la circulation future d’eau brute pour alimenter les toilettes. Le deuxième réseau sera inutilisé jusqu’à ce que le législateur se décide éventuellement à le rendre obligatoire - ou peut-être à permettre l’installation de récupérateurs d’eau de pluie plus volumineux? Reste à savoir si cet investissement n’est pas démesuré face à une évolution législative encore très improbable.Enfin, le circuit d’eau participant à la consommation énergétique, les lavabos des toilettes ne sont alimentés qu’en eau froide.Le site du cabinet Savin Martinet Associés