Soumise au vote de leurs conseils municipaux respectifs, l’initiative a été acceptée par neuf villes françaises : Besançon, Lille, Lyon, Paris, Marseille, Montpellier, Nantes, Orléans et Rennes. Elle s’appuie sur l’élaboration d’un référentiel de gestion écologique partagé des espaces verts, piloté par Plante & Cité, avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale et Pierre & Vacances.
Plusieurs critères seront pris en compte, notamment le soin aux végétaux, la suppression des produits chimiques, la préservation de la ressource en eau et la valorisation des déchets verts. Pour Serge Fleurence, adjoint à la mairie de Montpellier, « ce label doit apparaître comme une stimulation vers une gestion écologique. Les villes devront se battre pour l’obtenir mais aussi pour le conserver, comme les étoiles du guide Michelin ». Ce label sera attribué sur la base d’un audit externe réalisé par un organisme indépendant. Car « il est hors de question que les villes s’auto-labellisent », précise Gilles Mahé, adjoint au maire d’Angers. Un point obscur demeure tout de même à l’heure actuelle sur le choix de cet organisme.La décision devrait être prise au printemps 2011.
Jusqu’à présent, seul Ecocert, l’organisme de certification de l’agriculture biologique était présent sur ce créneau. Et son label EVE (Espaces Verts Ecologiques), un Ecolabel, s’illustre déjà dans de nombreux parcs à Lille, Lyon ou Paris.ECLe site de Plante et Cité