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Un projet hydrolien en Normandie

LA RÉDACTION, LE 13 AVRIL 2010
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DCNS, spécialisé dans les technologies militaires navales, a annoncé en 2008 sa diversification dans le secteur des énergies de la mer. Aujourd’hui, il confirme cette orientation qui le conduit à devenir « le seul industriel en Europe et dans le monde, à notre connaissance, à être présent sur les quatre systèmes principaux de récupération de l’énergie des mers : éolien offshore, énergie des vagues, énergie des courants et énergie thermique des mers », signale Bertrand Planchais, directeur général délégué du groupe.20 MWLa récente annonce concerne donc l’énergie des courants, avec une centrale projetée d’une puissance installée de 20 MW, soit une vingtaine de machines. Sur cette forme d’énergie, déjà bien explorée par de nombreuses équipes de recherche, DCNS a choisi pour l’instant de se contenter du rôle de maître d’œuvre. Il souhaite s’allier à un fabricant d’hydroliennes. « Nous avons pré-identifié deux ou trois technologies », précise Frédéric Le Lidec, directeur de l’Incubateur créé récemment par le groupe à Brest pour explorer ces technologies. Le choix final dépendra de plusieurs facteurs : « il faudra que le fournisseur puisse tenir les délais prévus, avec l’installation de la centrale prévue en 2013 ; que la technologie ait déjà été testée, qu’elle garantisse un minimum de productible et qu’elle offre de bonnes conditions de maintenance », poursuit-il. L’étude de faisabilité technique est destinée à fournir aux éventuels investisseurs des éléments de réponse sur les risques.Dans cette optique de maîtrise d’œuvre, pour développer ce type de projets le groupe souhaite aussi s’allier à des opérateurs électriques qui, de partenaires, deviendraient ensuite gestionnaires des parcs. 30 à 50 000 emplois en 2020Concernant d’une manière plus générale le développement des énergies de la mer, Bertrand Planchais appelle la France à prendre « un virage similaire à celui de l’Allemagne il y a dix ans dans le secteur de l’éolien. Cela pourrait permettre dans l’Hexagone, d’ici dix ans, de générer quatre à six milliards d’euros de chiffres d’affaire cumulé dans le secteur, et 30 à 50 000 emplois ». D’après lui, les enjeux pour amorcer ce virage sont la question du tarif de rachat des énergies marines, mais aussi d’une éventuelle politique de soutien étatique au raccordement aux réseaux, et d’une simplification des procédures d’autorisation.Le site du groupe DCNS


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