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EAU

Retour d'expériences en Méditerranée

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2010
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Le 9 mars 2010, à Marseille, l'Ifremer et l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée & Corse (AERMC) ont organisé une journée d'information et d'échanges sur « les nouveaux enjeux et perspectives de gestion de la Méditerranée ». L'occasion de montrer que la connaissance et la recherche sur le littoral et le milieu marin méditerranéen s'intensifient, mais aussi de rappeler que la connaissance passe par la mise en place de réseaux de surveillance pour le contrôle et le suivi de la qualité des eaux. Les opérations phares présentées ont vocation à devenir des références au niveau international et à permettre de développer des outils utilisables par les gestionnaires d'ouvrages d'épuration, par les institutions référentes, les industriels, les élus... DES OUTILS MÉTHODOLOGIQUES « L'hydrodynamique côtière et lagunaire est primordiale. Elle fonctionne en trois dimensions », explique Thomas Pelte, de l'AERMC, en préambule de sa présentation sur la modélisation des courants côtiers et lagunaires, l'un des outils développés conjointement et déjà opérationnel, qui permet de dimensionner ces trois éléments (zones de circulation-confinement, courants 3D, dilution) pour la gestion des ouvrages d'épuration. Et ce travail de modélisation mathématique permet de disposer d'éléments d'aide à la décision en matière de lutte contre la pollution ou d'optimisation des réseaux de surveillance des eaux littorales et marines. « Il permet la création de modèles à l'échelle locale pour les bureaux d'études ; il est utilisé par l'Ifremer dans le cadre du programme Medicis à Marseille ou du projet Girac à Toulon », précise-t-il. C'est avec l'application des techniques d'échantillonnage passif pour l'évaluation de la contamination chimique des masses d'eau que l'on peut mesurer comment cette coopération a donné naissance à des outils « faciles » à mettre en oeuvre sur le terrain, économiques, rapides pour l'obtention de résultats, et fiables. Testé sur la façade méditerranéenne française, à La Réunion, à Mayotte et en Guyane, ce dispositif consiste à plonger dans l'eau trois types d'échantillonneurs (DGT pour les métaux, Pocis pour les composés hydrophiles et SBSE pour les composés organiques) pour mesurer des concentrations. « On balaie ainsi une grande partie des substances chimiques, même si ce n'est pas la totalité », précise Jean-Louis Gonzalez de l'Ifremer. Il s'est félicité d'une mise en oeuvre « tous terrains et passe-partout, permettant une évaluation à grande échelle ». Les perspectives de développement sont d'ores et déjà nombreuses : automatisation et échantillonnage en milieu difficile, tests sur certains rejets industriels et urbains, utilisation en routine... L'Onema cherche dès à présent à voir comment ce type d'outil peut être reconnu et utilisé. LA SURVEILLANCE S'AFFINE ET SE DÉPLOIE On s'est aussi attaché à détailler les différents dispositifs de surveillance du milieu marin et lagunaire mis en oeuvre, comme le réseau de suivi lagunaire présenté par Anaïs Giraud de l'AERMC. Créé initialement pour lutter contre l'eutrophisation, ce réseau de suivi (eau, sédiments, pesticides, phytoplancton, macrophytes...) a abouti à la création d'un outil de diagnostic spécifique désormais utilisé comme une aide à la décision et à l'action dans les actions de restauration. Quant au programme marseillais Metroc, qui devrait intéresser élus et institutionnels des grandes métropoles côtières, il a lui aussi mobilisé l'attention. Ce projet s'intéresse aux apports en contaminants de Marseille à la mer, l'objectif étant d'évaluer les flux de contaminants qui arrivent au milieu marin côtier par différentes voies et les flux qui sont exportés vers le large. Des échantillons sont prélevés et analysés pour leur concentration en mercure, plomb, argent, PCB, PBDE et hydrocarbures, tandis qu'en parallèle un modèle numérique couplé 3D de l'hydrodynamisme et de la dynamique sédimentaire de la rade est élaboré. Marseille devient ainsi et pour plusieurs années un « site atelier » qui permettra d'établir des scénarios et de développer des outils qui seront mis à disposition des gestionnaires.


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