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Le Nord-Pas-de-Calais s'offre deux vitrines agricoles

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2011
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Dans le parc naturel régional des caps et marais d'Opale, soixante-quinze bâtiments agricoles sortent de terre chaque année. Parfois recouverts d'un bardage en bois, ils font surtout la part belle au béton et aux tôles métalliques. « Le fonctionnel passe avant l'esthétique », explique Sébastien Calmus. L'architecte a été retenu pour accompagner la construction de deux bâtiments agricoles pilotes. Le parc a financé la phase d'étude jusqu'à la demande de permis de construire. Le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais va régler 40 % de la facture de la construction elle-même. Les travaux commenceront d'ici à l'été. À terme, « le but n'est pas de reproduire les bâtiments à l'identique, mais de permettre la diffusion de certains éléments de construction aux autres agriculteurs », insiste Axelle Cagnard-Triplet, la chargée de mission agriculture et environnement du parc. Les deux types de bâtiments choisis, une stabulation bovine et un poulailler, répondent à des contraintes radicalement opposées. Loin de l'étable traditionnelle, une stabulation moderne doit être volumineuse et bien ventilée. Celle-ci sera composée d'une ossature, d'une charpente et d'un bardage en bois locaux... Une exigence de la Région qui souhaite lancer la filière. Le poulailler est, au contraire, un espace confiné dont l'enveloppe thermique doit être performante. Ici, plusieurs écomatériaux seront employés pour réduire la facture énergétique : soubassement en pierre ponce, billes d'argile sous la dalle, fibre de bois en toiture, voire paille sur les murs. Le projet a permis, avec l'aide d'un bureau d'études, d'évaluer financièrement des options innovantes. Pour le poulailler, plusieurs résultats sont décevants : un système de récupération de chaleur, sur le principe des ventilations double flux, réduirait de 60 % les besoins en chauffage...Mais le retour sur investissement, évalué à trente-quatre ans, n'a pas convaincu l'agriculteur ! « Le système de collecte de l'eau de pluie n'est pas plus concluant », reconnaît Sébastien Calmus. Pour la stabulation, en revanche, la grande surface de toit et l'important besoin en eau pour abreuver les bêtes et nettoyer la salle de traite justifient l'investissement. L'option est rentable au bout de dix ans, avant même les aides régionales. Elle a donc vocation à se développer. Les calculs sont encore meilleurs pour un système de prérefroidissement du lait, avec un bénéfice dès six ans d'exploitation.


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