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LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2012
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Fiabilité, résistance et facilité d'installation, les débitmètres électromagnétiques s'avèrent de plus en plus avantageux pour compter l'eau en réseau dès les diamètres intermédiaires. Distribution d'eau potable, traitement des eaux usées, industries, le débitmètre électromagnétique ne cesse de s'adapter depuis son apparition sur le marché industriel, en 1950. Fonctionnant suivant le principe de Faraday, il possède une structure simple. Deux électrodes mesurent la tension, puis le débit de l'eau dans la canalisation. Les pièces mécaniques se trouvent à l'extérieur, un avantage non négligeable. « L'absence de pièce mobile à l'intérieur de la section évite la perte de charges et la dégradation de la mesure, contrairement aux compteurs mécaniques », explique Rémi de Lammerville, ingénieur à la direction technique de Veolia Eau. L'appareil possède ainsi une bonne précision. « L'erreur moyenne se situe entre 2 et 5 % pour des vitesses de 0,1 m/s à plus de 10 m/s », précise Laurent Musset, technicien des travaux délégués du syndicat des eaux d'Île-de-France (Sedif). Le débitmètre électromagnétique, plus souvent utilisé pour les diamètres intermédiaires et les gros (de DN 50 à 2 000 mm) des réseaux de distribution d'eau potable, réseaux d'assainissement et en sortie d'usines semble, de l'avis général, plus fiable que les autres appareils de comptage, même par rapport au débitmètre à ultrason. En outre, « Il peut être appliqué à tout type d'effluents, car il n'est pas gêné par la matière en suspension », détaille Laurent Musset. L'installation s'ajoute à ses avantages. « Pas de problème en conditions difficiles, on peut l'enterrer. Le câble relié à la manchette permet d'utiliser l'afficheur déporté en surface », s'enthousiasme Rémi de Lammerville. Et surtout pas besoin de grandes longueurs de canalisation. « Il s'installe partout, dans toutes les positions, avec un minimum de 500 mm avant et 300 mm après. Ce n'est rien en comparaison de ce que nécessite un compteur mécanique », ajoute Laurent Musset. En outre, « La qualité de mesure ne se dégrade pas avec le temps », atteste Remi de Lammerville. Laurent Musset, lui, affirme que « les débitmètres électromagnétiques vieillissent mieux que les autres appareils. Ils tiennent très bien dix ans ». Contacts Sedif, L.MUSSET@sedif.com Veolia Eau, Remi.DE-LAMMERVILLE@veoliaeau.fr Reste à supporter l‘investissement initial. Rémi de Lam-merville détaille : « Le prix reste son principal inconvénient. L'investissement se justifie, en général, pour les gros diamètres (dès 300 mm) et lorsqu'existent des contraintes d'installations. Les diamètres intermédiaires deviennent de plus en plus intéressants, mais pour les plus petits (de 6 à 50 mm), le marché s'ouvre à peine. » Déjà très utilisé, le débitmètre électromagnétique semble voué à un bel avenir.


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