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EAU

Terre de Camargue prend l'option durable

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2012
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Dans le Gard, la communauté de communes Terre de Camargue (CCTC) a inauguré début 2012 son unité de traitement des sables. De marque Huber Tech-nology, cette plate-forme d'une capacité de traitement journalière de 17 tonnes est la première implantée dans le département. Grâce à un investissement de 630 000 euros réalisé par son délégataire Lyonnaise des eaux, elle pare à l'absence de filière pour les résidus de curage des communes de son territoire (Aigues-Mortes, Le Grau du Roi, Saint Laurent d'Aigouze). « Nous devions les exporter vers d'autres stations d'épuration pour les traiter sur lits de séchage, puis les éliminer en décharge. Au lieu de bricoler avec les moyens du bord, Terre de Camargue a opté pour une solution environnementale pérenne », souligne Philippe Brousses, chef de l'agence Camargue Cévennes chez Lyonnaise des eaux. Construite sur la station d'épuration du Grau du Roi (100 000 EH), l'installation tourne depuis moins de six mois. Les sables qui représentent 80 % du flux entrant sont isolés, lavés et réutilisés directement sur le site. Pesant chacun pour 10 % du volume, les cailloux et graviers séparés sont mis en décharge, alors que les feuilles et les chiffons sont incinérés. « Nous sommes en phase de rodage. Le dépotage quotidien des trois camions hydrocureurs nécessite la vigilance des équipes, notamment pour vérifier la qualité du flux à cribler. L'augmentation du nombre de lingettes dans les résidus de curage est pour nous un véritable fléau », observe l'exploitant. Solidifiées sous forme de bloc, elles peuvent non seulement boucher les pompes des postes de relèvement, mais aussi altérer le fonctionnement de la nouvelle unité. Dimensionnée avec de la marge, celle-ci pourra accueillir les résidus de curage des collectivités voisines. Une opportunité alors qu'il existe encore en France un vrai problème d'exutoire pour les déchets d'assainissement. « Ce sera à la CCTC, maître d'ouvrage, de fixer le tarif du traitement », observe Philippe Brousses. Contact Lyonnaise des eaux, philippe.brousses@ lyonnaise-des-eaux.fr


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