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EAU

Aqualter, le Petit Poucet de l'eau

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2013
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Loïc Darcel est assez fier de lui. Le président d'Aqualter vient de remporter, au nez et à la barbe des majors de l'eau, le marché de conception, construction et exploitation pour deux ans de la nouvelle station d'épuration de l'agglomération de Chartres. Une référence de taille pour le petit Poucet de l'eau. « Nous étions bien implantés sur le marché des petites stations d'épuration, mais la référence d'une Step de 160 000 EH élargit considérablement notre gamme », explique Loïc Darcel. Une nouvelle étape pour ce chef d'entreprise au parcours brillant mais atypique. « Après des études d'architecture, j'ai fait Sciences Po parce que je ne voulais pas être un architecte médiocre. Et puis comme cela marchait bien, j'ai passé et réussi l'Ena. Et comme j'ai adoré mon stage en entreprise et détesté celui en préfecture, je suis parti chez Arthur Andersen Consulting faire du conseil en stratégie. J'y suis resté trois ans avant d'entrer chez Bou-ygues Construction, puis à la Saur », se souvient-il. Après avoir dirigé Saur Côte d'Ivoire pendant trois ans, il décide tout simplement de réaliser son rêve : monter sa boîte avant 40 ans ! Il était temps, à 39 ans il crée Citee, une entreprise de conseil ingénierie en eau et environnement. Puis rachète AIT Eaux, puis Ternois en 2002. Nouvelle étape en 2010, Ternois se rapproche d'Alteau pour créer Aqualter avec la Caisse des dépôts. Ensemble, ils affichent 60 millions d'euros de chiffres d'affaires et des références tant en eau potable qu'en eaux usées et tant en construction qu'en exploitation. Pour le contrat de Chartres, ce qui a fait la différence, c'est d'abord le souci d'une exploitation économe à travers le séchage solaire des boues, le turbinage des eaux traitées avant rejet, mais pas seulement. « Le modèle des grands groupes a vécu. Le monde a changé et les élus ont besoin d'avoir des interlocuteurs plus proches d'eux. Je me crée une clientèle avec qui je reste toujours en relations », analyse-t-il. D'ailleurs, il signe dans les tout prochains jours le contrat de la Step de Papeete d'une capacité de 12 000 EH extensible à 50 000 et affiche aussi de vraies ambitions à l'export. Autant de projets qui devraient l'aider à atteindre un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros et un effectif de 300 personnes en 2015, contre 60 millions et 200 personnes en 2012.


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