Un chantier d’envergure et une première en Île-de-France! Le département du Val-de-Marne a donné le top départ avec cette station de dépollution des eaux pluviales (SDEP), dont le montant des travaux s’élève à 42,3 millions d’euros financés par le département (21,4 millions d’euros), le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) à hauteur de 20 millions d’euros, et par l’agence de l’eau Seine-Normandie (900 000 euros). L’objectif est de stocker et de dépolluer les eaux de pluie, de préserver la biodiversité et de rendre la Marne accessible à la baignade dans l’objectif des Jeux olympiques et paralympiques 2024.
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SOC, en charge des équipements hydrauliques
La SDEP de 1600 m2 d’emprise au sol est composée d’une partie technique en surface et de deux lobes enterrés « d’une profondeur
de 20 m et de 16 m en moyenne pour les prises d’eau », explique Lionel Kiele, ingénieur travaux chez NGE. L’un est dédié au stockage de l’eau de pluie (pouvant aller jusqu’à 8000 m3), le second est destiné à la dépollution qui s’effectue à l’aide de 4 dégrilleurs, plus ou moins gros, permettant la rétention et l’évacuation des déchets solides, de
3 décanteurs lamellaires pour récupérer les matières en suspension dans l’eau et un système de lampes UV, visant à éliminer 99,9% des bactéries. C’est SOC, filiale de NGE, qui est en charge des équipements hydrauliques et des travaux d’assainissement. L’eau traitée est ensuite rejetée dans la Marne. L’ensemble sera automatisé et géré par la centrale de traitement en charge des réseaux et des équipements du département.
Premier tronçon
Prévus jusqu’en mars pour ce tronçon, les travaux devraient se poursuivre ensuite par le percement de la deuxième prise située rue de la Plage. « Les canalisations sont réalisées par microtunneliers, avec 5 tirs au total, de diamètre 1800 en direction de la place du Marché et de la rue de la Plage, pour un linéaire d’un peu moins d’1 km au total », précise l’ingénieur du groupement. Autre contrainte : « Situé en zone inondable, le site doit être immédiatement replié en moins de 48 heures en cas de crue, précise Lionel Kiele. Et avec un impact sur le choix des techniques constructives utilisées. »