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Le bassin Rhin-Meuse adopte le Sdage à l’unanimité

PUBLIÉ LE 21 MARS 2022
VM
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Le bassin Rhin-Meuse adopte le Sdage à l’unanimité
A gauche, Claude Gaillard, président du comité de bassin, et Josiane Chevalier, préfète de Région et préfète coordonnatrice de bassin. Crédit photo : AERM/ N. Leblanc.
Après six mois de concertation, le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Rhin-Meuse a été adopté le 18 mars à l’unanimité.

Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Rhin-Meuse a été adopté à l’unanimité le 18 mars. Face au dérèglement climatique, le Sdage vient actualiser les objectifs et les actions prioritaires à mettre en œuvre afin de préserver la ressource en eau à horizon 2027, tant qualitativement que quantitativement. Plusieurs ambitions environnementales à échéance 2027 sont visées dans les mesures prises : un bon état écologique pour au moins 52 % des masses d’eau (tout ou partie d’un cours d’eau (+20 points que la situation actuelle) ; un bon état chimique des eaux de surface porté à 67 % et 69 % pour les eaux souterraines ; un bon état quantitatif des eaux souterraines en 2027 ; la réduction/suppression des substances dangereuses avec des exigences de résultats très fortes pour les plus gros contributeurs.
 
Les orientations fondamentales ont été actualisées en tenant compte de deux marqueurs forts : le changement climatique et la gestion quantitative. Les alertes liées au changement climatique sont aujourd’hui visibles sur le bassin Rhin-MeusePar exemple, en septembre 2019, les débits les plus bas jamais observés pour la Moselle à Uckange (57) illustrent très nettement l’impact du phénomène sur les disponibilités quantitatives des ressources en eau, et ce, même si une baisse des prélèvements est constatée.
 
 
1,6 milliard d’euros d’investissements
Parmi les mesures préconisées dans le Sdage : la protection de l’eau au-delà des zones de protection réglementaire, le développement des filières à bas niveau d’impact, une activité de méthanisation compatible avec la préservation de la ressource, la promotion de la réutilisation des eaux non conventionnelles… Plus d’une centaine de dispositions jalonne le document pour garantir l’avenir de l’eau. Elles seront ensuite déclinées concrètement dans des plans d’action territoriaux pour lesquels les investissements ont été évalués à hauteur de 1,6 milliard d’euros.
 
« Il s’agit d’un vote d’importance à la suite d’un travail de plus de deux ans. L’état d’esprit a toujours été positif et au service de l’intérêt général. Les mesures prises et les engagements financiers, 1,6 milliard d’euros, portent une ambition collective qu’il nous faut désormais partager le plus largement pour être au rendez-vous des objectifs. » Claude Gaillard, président du comité de bassin.
 
 
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