L’hydrogène sera produit à partir du reformage de gaz naturel (70 millions
de mètres cubes par an). Quant au CO2 coproduit par cette opération (1,2 million de tonnes de carbone), nocif pour le climat,
il sera acheminé par pipeline en mer du Nord, sur 240 km, pour être injecté dans le sous-sol à plus de 4 kilomètres de profondeur, afin d’améliorer l’extraction de pétrole sur un site offshore qui devait être fermé début 2007 : l’exploitation devrait être prolongée de quinze à vingt ans, soit une production supplémentaire de 40 millions de barils !Il serait judicieux que les promoteurs de ce projet réalisent un bilan environnemental global de leur montage.Jean-Philippe Bondy
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