Attribuant à cette loi des succès comme « la généralisation de la surveillance de la qualité de l’air sur tout le territoire » ou « la baisse des polluants historiques SO2 ou plomb », le parlementaire en a profité pour proposer 35 mesures dans le sens d’une « approche intégrée air, climat, énergie », d’une « gouvernance commune » et d’une « meilleure transparence des choix ». Catalogue qu’il propose de formaliser en une « loi sur l’environnement atmosphérique » (Lea). Jugeant qu’en se focalisant sur le CO2 et le climat, on a évacué un peu vite la question des polluants à effets sanitaires comme l’ozone ou les PM10, « à l’origine de 350 000 décès prématurés par an en Europe », Philippe Richert préconise par exemple d’élargir la surtaxe CO2 sur la carte grise à ces polluants. Autres mesures fiscales : prélever 0,1 centime d’euro de TIPP par litre pour « assurer un financement pérenne des associations de surveillance de la qualité de l’air », associations qu’il souhaite d’ailleurs régionaliser.Pour écrire à Philippe Richert : p.richert@senat.fr Guillaume MaincentPlus d’infos dans notre numéro de marsCliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.
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