Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
ENERGIE

Euro énergies fait du gras sur le granulé

LA RÉDACTION, LE 1er OCTOBRE 2007
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Créée le 30 avril dernier, Euro Énergies est le fruit d'un mariage de raison. Sur le marché naissant du granulé de bois, « promis à un doublement chaque année », cette jeune pousse à 200 000 euros de capital veut proposer une offre complète en y associant tous les métiers : la granulation, grâce au savoir-faire du groupe agroalimentaire Glon (47 % des parts), qui granule déjà 3 millions de tonnes de biomasse pour l'alimentation animale ; la combustion, par l'intermédiaire de Poujoulat, spécialiste du conduit de cheminée ; et la distribution, grâce à la logistique du même Glon avec son armada de camions souffleurs. La matière première sera fournie par les scieries Archimbault, qui montent une unité de 60 000 t/ an dans les Deux-Sèvres (79), et dans une moindre mesure Socofag, qui donne dans le miscanthus et les taillis. L'originalité d'Euro Énergies n'est pas le marché qu'elle se propose de prospecter avec ses gammes Woodstock et Crepito, marché qui au contraire donne en ce moment lieu à une inquiétante surenchère de projets (dernièrement Wood Pellets dans l'Allier, lire EM n° 1658 p. 8). Elle réside plutôt dans la volonté d'associer l'aval et l'amont. L'état-major d'Euro Énergies est celui de Poujoulat, mais le groupe Glon apporte aussi une vision stratégique très intéressante. « Nous sommes entrés dans une ère de compétition entre cultures alimentaires et énergétiques. La seule forme de biomasse qui n'aggrave pas cette distorsion, c'est le bois », explique Alain Glon. Le co-dirigeant y voit donc un moyen de contenir la flambée des cours des matières premières agricoles, mais aussi une forme de diversification : « Comme le marché de la nutrition animale est stable, mais qu'il nous faut gagner en productivité de 5 % par an afin de tenir la concurrence, nous devons reconvertir des usines. D'où l'idée de leur faire produire du bois énergie. »


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
SunWave et Panattoni s’associent pour la création d’une centrale solaire à Lyon-Saint Exupéry
SunWave et Panattoni s’associent pour la création d’une centrale solaire à Lyon-Saint Exupéry
L'éolien en mer franchit le seuil des 5 GW en France qui comble son retard
L'éolien en mer franchit le seuil des 5 GW en France qui comble son retard
Vilma Solaire, la PME qui œuvre pour l’autoconsommation solaire
Vilma Solaire, la PME qui œuvre pour l’autoconsommation solaire
Hélène Durand prend la Direction financière et asset management de Storengy
Hélène Durand prend la Direction financière et asset management de Storengy
TOUS LES ARTICLES ENERGIE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS