Celui-ci captera, par absorption aux amines, 200 000 t/an de CO2 émis par les installations de valorisation énergétique du biogaz pour les injecter dans un aquifère salin à 1500 mètres de profondeur. « Il n’existe pas à ce jour de sites pilotes de cette dimension, intermédiaire entre les grands projets internationaux et les expériences industrielles de type Total à Lacq », explique Patrick Faisques, responsable des relations institutionnelles pour la recherche.Le site de Claye-Souilly doit donc permettre d’identifier et valider les choix technologiques et économiques reproductibles sur la majorité des installations émettrices de CO2 gérées par Veolia Environnement dans le monde, soit plusieurs dizaines de milliers. « Les caractéristiques des gaz émis sur Claye-Souilly ainsi que le milieu salin de stockage sont assez représentatifs pour transposer facilement l’expérience », insiste-t-on chez Veolia.
Cécile Clicquot de Mentque, Environnement Magazine.Le site de Veolia PropretéRéagir à cet article.