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ENERGIE

Jean-Louis Pasquier

LA RÉDACTION, LE 1er OCTOBRE 2008
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PME et TPE représentent plus de la moitié du CA des éco-industries 1 Quel poids représentent les PME au sein des éco-industries ? Les PME assurent 40 % du chiffre d'affaires total des éco-industries, évalué environ à 53 milliards d'euros. Si on ajoute les TPE, on arrive à 55 %. Elles se répartissent assez équitablement par tiers sur les secteurs des déchets, de l'eau et de l'assainissement, et de l'énergie au sens large, c'est-à-dire énergies renouvelables et efficacité énergétique. Cependant, la place des TPE est variable. Ainsi elles sont très présentes dans l'énergie où elles assurent les travaux d'installation dans l'habitat et dans les déchets à travers la récupération. 2 Quels secteurs leur offrent le plus d'opportunités ? C'est indéniablement le pôle énergie, avec une progression annuelle attendue de 15 à 20 % et plus de 30 % attendus sur le solaire thermique et les pompes à chaleur. Sur les déchets, la hausse est plus modeste, de l'ordre de 3 à 4 % avec des interrogations sur la branche récupération tirée par la hausse des cours et les restructurations qu'imposent les nouvelles réglementations sur les VHU et les DEEE. Sur l'eau et l'assainissement, nous tablons également sur 3 %, avec une exception pour l'assainissement non collectif. Le rythme des installations et des réhabilitations, tout comme les prestations de vidange et de curage, pourraient progresser de 15 % du fait de la mise en place prochaine d'un agrément qui éliminerait du marché les interventions non qualifiées. 3 Quels sont les moteurs et les obstacles au développement attendu ? Si ce sont incontestablement les pouvoirs publics qui portent ce développement des marchés, en particulier sur le pôle énergie qui concentre les ambitions du Grenelle de l'environnement, des obstacles guettent cependant les petites entreprises. En effet, elles ne peuvent pas toujours supporter la charge d'un renforcement des procédures réglementaires. Elles sont aussi confrontées plus que les autres à la rareté du personnel qualifié, en particulier dans le bâtiment et l'énergie. Enfin, une bonne partie des activités énergie s'adresse aux ménages. Leur développement dépend donc directement de leur capacité à investir.


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