1Au sein des Dreal, les mutualisations entre directions vont-elles faire évoluer
les prestations aux entreprises ?
En termes d'organisation, rien ne changera pour les industriels dont l'interlocuteur principal reste en Dreal l'inspecteur des installations classées, et l'application de la réglementation sera facilitée par la présence d'un service unique. Concrètement, nous pourrons répondre plus efficacement aux demandes d'autorisations grâce à une meilleure intégration en amont des enjeux liés à la nature et à la qualité de l'eau notamment. Pour 2009, nous nous sommes ainsi fixés d'instruire 80 % des nouveaux dossiers en moins d'un an - au lieu de 60 % en 2008. Par contre, le principal sujet d'attention repose sur notre aptitude à poursuivre l'accompagnement des PMI dans le développement durable, un axe fort de notre travail en Drire-Diren. L'enjeu consiste à préserver cette continuité aux côtés des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).
2 Comment va s'organiser le transfert de la compétence développement industriel des Drire vers les Direccte ?
Nous avons vraiment misé sur la continuité du service et la vingtaine d'agents qui se consacraient au développement industriel en Drire, et transitoirement en Dreal, ont vocation à être transférés en Direccte. Les entreprises conserveront les mêmes interlocuteurs. De la même façon, tous les crédits attribués à ce sujet seront réaffectés vers les nouvelles directions. L'objectif de la réforme est vraiment de maintenir l'expérience du service dans un cadre renouvelé et élargi au développement de l'emploi.
3 Et quel impact sur les services aux collectivités ?
Les Dreal sont d'ores et déjà impliquées sur les chantiers du Grenelle, notamment pour la mise en oeuvre du schéma régional climat, air, énergie ou l'élaboration de la trame verte et bleue par les collectivités. Et le Nord-Pas-de-Calais a la chance de bénéficier de moyens importants via le fonds européen et le contrat de projet État-Région. Notre objectif est donc vraiment d'accompagner les collectivités dans leurs projets en finançant des programmes de protection de l'environnement (zones humides ou boisées). À ce niveau, le rôle de la Dreal va au-delà de ses fonctions régaliennes et devrait gagner en expertise et en ingénierie.