Modularité, contrôle automatique des véhicules mais surtout optimisation de l'énergie sont les avantages de la nouvelle génération du métro automatique Neoval. Un système embarqué de stockage de l'électricité permet de supprimer les alimentations électriques entre les stations et de récupérer l'énergie cinétique générée lors du freinage. Chaque voiture porte un ensemble de batteries complémentaires de type lithium-titanate et de supercondensateurs. « Les batteries, rechargées à chaque station, amènent l'énergie nécessaire à la bonne gestion de certaines situations, par exemple lors d'un arrêt inopiné entre deux stations », explique Philippe Carpentier, chef du projet. Les supercondensateurs, eux, stockent l'énergie cinétique récupérée et transformée en énergie électrique. « Ils accumulent moins d'énergie qu'une batterie, mais la restituent beaucoup plus vite, et sont donc un progrès majeur lors des accélérations, au démarrage par exemple », ajoute Philippe Carpentier. Ce système combiné permet d'économiser 20 % d'énergie par rapport à une alimentation uniquement par rail et possède une autonomie suffisante pour effectuer un trajet entre deux stations. « Nous pensons mettre en service ce système embarqué vers 2014 ou 2015 ; le marché de la voiture électrique devrait favoriser ce lancement en tirant la filière de développement des supercapacités », espère le chef de projet. Coût total du projet : 62 millions d'euros.