Pour ce faire, la serre capteur d’énergie est construite à proximité de deux nappes aquifères, la première servant de puits froid, la seconde de puits chaud. En été, l’eau du puits froid sera pompée, circulera dans la serre se réchauffant avant son renvoi vers le puits chaud pour y être stockée. Et inversement en hiver.
Le tout constituera un système de climatisation réversible chauffant les serres en hiver et les climatisant en été. « Si ce chauffage naturel permettra de diminuer le recours aux énergies fossiles en hiver, il devrait également augmenter d’environ 20 % le rendement des cultures en été, la productivité étant parfois limitée, dans le sud de la France, par une trop forte température », explique Marc Delporte, de la direction scientifique et technique du Comité technique interprofessionnel des fruits et légumes.
Alors que les travaux ont commencé à la fin de l’année dernière, les premières tomates devraient être plantées dans cette serre de 3000 m2 avant la fin de cette année. CH/EMSite du CTIFL