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ENERGIE

PETIT ÉOLIEN DEVIENDRA GRAND

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2009
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Qui dit éolienne pense aussitôt aux immenses machines dépassant parfois 100 mètres de hauteur. Or, il en existe aussi des petites. Si celles-ci se sont d'abord développées pour les sites isolés, elles s'adressent également aux particuliers reliés au réseau mais souhaitant produire une partie de leur électricité, voire des PME, des exploitations agricoles ou des collectivités locales. Ces éoliennes commencent même à apparaître en site urbain ou périurbain. « Le petit éolien ne s'adresse plus uniquement aux sites isolés ou à des passionnés, confirme Michel Galligo, P-DG de Weole Energy. La plupart de nos clients sont raccordés au réseau électrique. » Mais la solution ne convainc pas l'Ademe. « L'installation de petites éoliennes est plutôt recommandée en site isolé, où cette solution a un sens économique et énergétique, estime Éric Peirano, chef adjoint au département des énergies renouvelables de l'Ademe. Pour les applications déjà reliées au réseau, que ce soit en milieu urbain ou rural, la rentabilité économique n'est pas au rendez-vous. » Les producteurs de petites éoliennes s'inscrivent bien sûr en faux. « Le retour sur investissement est inférieur à dix ans, assure Michel Galligo. Une éolienne de 5 kW coûte 22 000 euros, dont il faut soustraire 8 000 euros de crédit d'impôts pour un couple. Elle produit 10 000 kWh/an lorsque le site est convenablement venté. La maintenance ne coûte que 300 euros tous les deux ans. » Et la durée de vie d'une éolienne est d'au moins vingt ans. Quant au bruit, il serait inférieur à 40 décibels, soit moins qu'un lave-vaisselle, selon Loïc Péquignot, président de Windeo. Aucune formalité administrative n'est nécessaire pour installer une éolienne dont le mât mesure moins de 12 mètres, quelle que soit sa puissance. Au-delà de cette hauteur, il faut un permis de construire. Contrairement à ce qui existe pour le photovoltaïque, EDF n'a pas l'obligation d'acheter l'électricité produite, à l'exception des petites éoliennes installées dans les zones de développement de l'éolien, où le tarif d'achat est égal au prix de vente de l'électricité d'EDF. Ces zones, prévues au départ pour les grandes installations, ne sont pas très étendues et sont généralement éloignées des habitations. « Sur nos 15 000 clients, trois seulement sont situés en ZDE, indique Michel Galligo. Nous avons donc signé un accord avec Direct Énergie, qui rachète l'électricité que produisent nos clients à 8 centimes le kilowattheure, soit environ le prix hors taxes de l'électricité vendue par EDF. » De même, Windeo garantit un tarif d'achat de 7 centimes le kilowattheure. Le principe de fonctionnement des petites éoliennes est identique à celui des grandes : elles possèdent également un axe horizontal et trois pâles. Cependant, « la technologie, les enjeux et les marchés sont très différents, indique Michel Galligo. C'est la même différence qu'entre un groupe électrogène et une centrale thermique. » Les grandes éoliennes possèdent des multiplicateurs de vitesse, afin de produire directement de l'électricité à 50 hertz tout en tournant lentement. Les petites éoliennes, au contraire, tournent vite, puisque l'axe principal entraîne directement la génératrice. Leur vitesse dépend de celle du vent. « Elles démarrent dès que le vent atteint 3 mètres par seconde et sont mises à l'arrêt lorsqu'il atteint une vitesse maximale autorisée, 25 ou 40 m/sec selon les machines », indique Loïc Péquignot. Le courant continu ainsi produit est transformé en courant alternatif à l'aide d'un onduleur. Ces éoliennes à axe horizontal sont particulièrement bien adaptées aux zones où le vent est régulier. Ce qui n'est pas le cas en ville, où il est beaucoup plus turbulent. C'est pourquoi des éoliennes, à axe vertical cette fois-ci, ont été spécialement développées. « Elles bénéficient du vent quelle que soit sa direction, tandis que les éoliennes à axe horizontal n'utilisent que le vent qui vient de face ou de dos, explique Loïc Péquignot. Ce sont des technologies récentes, dont la productivité est plus faible que celle des éoliennes à axe horizontal ; on les installe là où on ne peut pas installer ces dernières. » Avec un bémol, ces éoliennes nécessitent un permis de construire, la hauteur prise en compte étant celle de l'équipement par rapport au sol : l'ensemble immeuble plus éolienne dépasse alors la limite réglementaire des 12 mètres.


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