La deuxième vague d'instituts d'excellence sur les énergies décarbonées (IEED) redessine le paysage de la recherche française. Le gouvernement et le commissariat général aux Investissements d'avenir ont annoncé sept nouveaux lauréats. Ils se partageront 250 millions d'euros. En juin 2011 déjà, l'institut rhônalpin Indeed (usine du futur) et le picard Pivert (chimie du végétal) avaient été labellisés. Aujourd'hui s'y ajoutent les énergies marines en Bretagne ( France Énergies marines), les bioalgues en Languedoc-Roussillon ( Greenstars), la chimie verte dans le Nord-Pas-de-Calais ( Ifmas), le photovoltaïque en Ile-de-France ( IPVF) et les réseaux électriques en Rhône-Alpes ( Supergrid). Le but est d'identifier des blocs technologiques communs pour lever les obstacles inhérents au développement de nouvelles solutions et sur lesquels tous les acteurs pourront s'appuyer. À terme, il s'agit de bâtir de véritables centres de R & D collaboratifs de dimension mondiale. « D'ici cinq à dix ans », cible ainsi Greenstars. Pour y parvenir, les lauréats ont encore du chemin à parcourir. Avant de disposer des fonds des Investissements d'avenir, il faudra obtenir la validation de la Commission européenne. La procédure devrait prendre encore quelques mois.