L'École centrale de Nantes teste, depuis cet été, sa première éolienne flottante. La maquette utilisée, à l'échelle 1/50, est une géométrie pu blique. « L'intérêt est de valider les approches de simulation », explique Bertrand Alessandrini, directeur du développement de l'École centrale de Nantes. « Les turbines sont conçues pour fonctionner de manière immobile. Elles risquent de ne pas fonctionner, voire de casser, si elles sont placées sur un support mouvant. Nous devons comprendre les impacts des mouvements sur la mécanique, mais aussi sur la production d'électricité et concevoir l'ancrage de la plateforme », développe Bertrand Alessandrini. Pour cela, les chercheurs disposent depuis peu d'un équipement sans équivalent dans un établissement public : un bassin océanique, mesurant 30 x 50 m et équipé d'une soufflerie développée avec le CSTB. De quoi simuler des vagues de 10 m de haut, et toutes les conditions de vent.