La notion d'Apocalypse revient souvent lorsqu'il est question d'écologie, comme si l'inconscient collectif s'en nourrissait, au point de nous pousser à voir derrière les réalisations de notre société industrielle une menace pour la planète et pour nous-mêmes.
Le philosophe Pascal Bruckner s'en amusait, dans Le Fanatisme de l'Apocalypse (Grasset, 2011), tournant en dérision le mouvement écologiste. Dans son ouvrage, Patrick Simon se contente de décrypter l'Apocalypse dans toutes ses composantes, historique, scientifique, militaire, politique, économique, philosophique et prophétique. Au cours du propos apparaissent de nombreux thèmes liés à l'énergie, en premier lieu le risque nucléaire.
Mais c'est le réchauffement climatique, qui nous promet l'engloutissement de certaines terres par la mer, qui constitue aujourd'hui la meilleure toile de fond sur laquelle l'opinion publique projette ses angoisses de fin du monde.