Il est probable que le gouvernement fera plus que s’en inspirer pour créer le futur label officiel adossé à la réglementation thermique 2012, comme ce fut le cas pour le célèbre BBC avec la RT 2005. Il n’existe, aujourd’hui encore, aucune définition précise et partagée par tous d’un bâtiment à énergie positive. Le collectif propose un principe simple : le total des énergies primaires entrantes non-renouvelables doit être inférieur aux énergies primaires sortantes. Le tout en incluant, en plus des cinq postes réglementaires, le fonctionnement des appareils électriques, c’est à dire l’activité du bâtiment. Un écart est toléré en fonction du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité. Notons en outre que le label pourra être attribué à un ensemble de bâtiments et que le ou les bâtiment(s) devront répondre également aux critères (de consommation notamment) du label Effinergie+ lancé il y a un an. « Effinergie a travaillé à ce label en adoptant une vision plus large de l'impact énergétique d'un bâtiment », complète Jean-Jack Queyranne, président du collectif et du conseil régional de Rhône-Alpes. Bepos-Effinergie 2013 demande en effet une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et de sa consommation d’énergie grise. Une procédure de commissionnement (contrôle du fonctionnement énergétique de l’ouvrage avant la livraison) doit également être prévues.FTLe site d'Effinergie