La Commission européenne a proposé une série de mesures pour stimuler l'essor des carburants alternatifs. « Jusqu'à présent, les initiatives ont surtout porté sur les carburants et les véhicules, et non sur la distribution. Les mesures d'incitation ont été mal coordonnées et insuffisantes », juge Bruxelles. La Commission aimerait donc, d'une part, imposer aux États membres des objectifs contraignants en termes d'infrastructures pour l'électricité, l'hydrogène et le gaz naturel, d'autre part, établir des normes communes, par exemple pour les prises de branchement des voitures électriques. Pour cette technologie, elle fixerait pour la France l'objectif de passer de 1 600 points de recharge ouverts au public en 2011 à 97 000 en 2020. Pour l'hydrogène, la Commission envisage de relier les stations existantes, en particulier en Allemagne, en Italie et au Danemark. L'objectif est de briser le cercle vicieux, commun à tous les carburants alternatifs, entre coût élevé des véhicules, faible réceptivité des consommateurs et manque de stations de ravitaillement.