Attention ! « Une confusion est souvent faite entre DII et Desertec », prévient Charles Ifrah (à droite sur la photo), cofondateur cet été de l'association Desertec France avec Francis Petitjean (au centre), déclinaison tricolore de la fondation internationale du même nom (à gauche, Oliver Steinmetz, membre du bureau exécutif de Desertec Foundation).
DII est un consortium industriel visant à créer un marché des énergies renouvelables issues des déserts. « Alors que la fonda-tion Desertec, elle, est une ONG, issue de la société civile, qui veut faire avancer de petits ou de gros projets, toujours adaptés à leur contexte local », distingue-t-il. De formation universitaire en relations internationales et en économie, cet ancien salarié du groupe Havas est désormais consultant indépendant. Il se positionne en première ligne dans le pilotage de Desertec France, comme « professionnel de la communication et de l'animation de plateformes d'utilité publique et d'intérêt général ». Application immédiate : avec Desertec France, il entend bâtir un réseau d'experts et un institut de formation pour faciliter la transition énergétique en France et en Afrique.