ernière ligne droite ! La Conférence des Nations unies sur le climat n'aura lieu qu'en décembre, mais les semaines à venir s'annoncent cruciales. La France, qui ne prendra la présidence que le premier jour des débats, prépare déjà activement l'événement. Son objectif : disposer dès ce mois d'octobre d'un projet de texte « clair et concis », insiste le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Tous les regards sont donc tournés vers les négociations du 19 au 23 octobre. « Chaque État ou groupe d'États connaît désormais les positions des uns et des autres », observe Laurence Tubiana, ambassadrice française chargée des négociations. « Nous avons toutes les pièces du puzzle. Il nous faut les assembler », pour avoir ce mois-ci une vision d'ensemble de l'accord final et travailler en novembre sur les points d'achoppement. À l'issue de la précédente séance de négociations, le WWF notait ainsi « quelques avancées », mais aussi des « sujets clés à résoudre ». Et non des moindres : actions avant 2020, financements, hausse de l'ambition… En tant que pays hôte, la France est attendue au tournant sur l'exemplarité de sa propre politique climatique. Le Premier ministre Manuel Valls a bien confirmé la suppression des crédits export pour tous les nouveaux projets de centrales à charbon sans dispositifs de stockage du CO 2 . Mais d'autres sujets sont sur la table : programmation pluriannuelle de l'énergie, taxe sur les transactions financières pour financer la lutte contre le changement climatique, hausse de la compo sante carbone des taxes sur l'énergie…