Dans sa quête pour optimiser la consommation énergétique dans le secteur ferroviaire, Alstom Transport a achevé en février dernier les essais sur sa technologie CPL (Capillarity Pump Loop). Ces boucles de refroidissement capillaires ont été testées durant deux ans sur une rame de métro de la RATP. « Aujourd'hui, pour évacuer les calories de la chaîne de traction, on utilise des ventilateurs ou des systèmes de refroidissement à eau. Or, ces équipements sont bruyants et nécessitent une maintenance régulière », note Flavien Gradisnik, vice-pré-sident de la plateforme traction d'Alstom Transport. Les CPL utilisent comme fluide caloporteur le méthanol. Son passage dans des granulés de nickel assure la capillarité, sans aucune pièce mécanique. Les CPL permettent une économie d'exploitation de 20 % sur vingt ans. Par ailleurs, Alstom a développé une version en 1 500 V de sa sous-station réversible Hesop. Cet é qui pement récupère l'énergie de freinage non consommée pour le redémarrage de la rame en l'injectant sur le réseau, avec un taux d'harmoniques très bas. l