Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
ENERGIE

Bouygues et Renault-Nissan offrent une seconde vie aux batteries

LA RÉDACTION, LE 6 JANVIER 2017
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le cap est fixé : réduire drastiquement le coût du stockage d’électricité par batteries d’ici à 2018. Entré cet hiver dans sa dernière ligne droite, le projet Elsa amorce la phase des projets pilotes. Il réunit dix partenaires de cinq pays européens, dont les français Renault-Nissan et Bouygues Énergies & Services. Six sites ont été retenus pour développer une solution de stockage stationnaire à un prix abordable en utilisant des batteries de seconde vie. Le principe n’est pas nouveau. Il s’agit de récupérer des batteries de voitures électriques pour adresser d’autres marchés du stockage. Mais les partenaires du projet estiment pouvoir baisser les coûts de « plusieurs dizaines de pourcents par rapport au marché actuel », évoque Nicolas Schottey, responsable du programme batteries et infrastructures pour véhicules électriques de Renault.Une offre commerciale en 2018Le consortium vise quatre applications : les infrastructures de recharge de voitures, les immeubles, l’industrie et les réseaux locaux d’électricité. L’objectif est de disposer en 2018 d’une offre commercialisable. Un premier prototype a été testé au siège social de Bouygues Construction. Un deuxième, dans un transformateur électrique du gestionnaire de réseau Enedis. Entre les deux versions, le coût du système aurait été divisé par deux. L’ambition est d’avoir encore réduit le prix de moitié à l’issue de la phase pilote. Comment ? En utilisant une connectique simple, des composants électroniques éprouvés et optimisés. Mais surtout grâce à un dispositif de contrôle permettant d’intégrer tout type de batteries, quels que soient son âge et la marque dont elle est issue.Des véhicules Renault-Nissan... pour l'instantLe système se veut aussi modulaire. L’idée est d’assembler, en fonction du besoin, des sous-systèmes de stockage de 12 à 96 kilowattheures chacun. Plusieurs outils de pilotage sont développés en fonction de l’application. « L’un pour le stockage dans les réseaux électriques, un autre pour les bâtiments tertiaires », illustre Servan Lacire, responsable innovation et technologies de Bouygues Énergies & Services.Pour l’instant, les sites pilotes mettront en œuvre des batteries de véhicules électriques Renault-Nissan, des Kangoo et des Leaf. Le système va être testé dans une université au Royaume-Uni, dans des réseaux de distribution d’électricité en Italie et en Allemagne, dans un campus à Aix-la-Chapelle, dans une usine Nissan à Barcelone et dans un bâtiment tertiaire de Société générale en Ile-de-France.Thomas Blosseville


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Énergies marines : les pionniers distingués aux Seanergy Awards
Énergies marines : les pionniers distingués aux Seanergy Awards
A Montbéliard, une collecte citoyenne pour financer l’extension du réseau de chaleur urbain
A Montbéliard, une collecte citoyenne pour financer l’extension du réseau de chaleur urbain
Une ancienne distillerie de Tereos bientôt reconvertie en site de production de biométhane
Une ancienne distillerie de Tereos bientôt reconvertie en site de production de biométhane
Relance du nucléaire : la nouvelle ruée vers l’uranium naturel
Relance du nucléaire : la nouvelle ruée vers l’uranium naturel
TOUS LES ARTICLES ENERGIE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS