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ENERGIE

Électricité renouvelable : 5 % de croissance en France en 2016

LA RÉDACTION, LE 10 JANVIER 2017
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Globalement, « le résultat est positif », résume Frédéric Tuillé, responsable des études d'Observ'ER. L'association a présenté ce 10 janvier la 7e édition de son baromètre des énergies renouvelables électriques en France. « On a clairement changé d'époque », abonde Vincent Jacques Le Seigneur, son président. Pour preuve, il met en avant les objectifs ambitieux de la loi sur la transition énergétique et la vitalité du secteur. Le baromètre a été réalisé avec le soutien de la fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et de l'Ademe. Il porte sur l'année 2016 et sur la seule production d'électricité. Résultat ? « Les puissances raccordées sur l'ensemble du territoire ont dépassé les 46 GW pour assurer une part de l'ordre de 23 % de la consommation électrique du pays ». Soit une progression de 5 % de la capacité installée. L'éolien est en hausse de 7,8 %, le photovoltaïque de 7,1 % et la biomasse solide de 5,3 % par exemple.Quelle stabilité ?Pour l'éolien terrestre, « la dynamique est relancée », signale Frédéric Tuillé. La filière a terminé l'année 2016 avec environ 1100 MW de puissance supplémentaire. Pour la 3e année consécutive, le marché avoisine donc le gigawatt (GW). Mais cette tendance ne suffira pas pour atteindre les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Il faudrait installer 1,5 à 2,2 GW par an.« La filière a besoin de stabilité pour atteindre le rythme nécessaire », rappelle le baromètre.Dans le cas du photovoltaïque, les acteurs ont retrouvé la confiance en 2016. Le rythme des raccordements a certes ralenti par rapport à 2014 et à 2015. Mais la filière bénéficie désormais d'une feuille de route claire avec la PPE et les calendriers des appels d'offres. « Il reste à voir si le contexte de la filière va rester stable suffisamment longtemps », conclut là-aussi le baromètre.Les territoires s'interrogentPour le biogaz, le bilan est plus mitigé. La publication tardive des textes réglementaires a ralenti l'activité en 2016. Toutefois, « les projets sont prêts et la dynamique pourrait repartir dès 2017, une fois le cadre réglementaire validé ». Avec un bémol : « la montée en puissance de la biométhanisation au détriment de la valorisation électrique va peser sur sa réalisation ».Pour la biomasse solide, la PPE a fixé des objectifs relativement ambitieux. Mais la procédure d'appel d'offres pourrait s'avérer contraignante pour les porteurs de projets. L'atteinte des objectifs est donc incertaine. Dans les énergies marines aussi, la France affiche ses ambitions. Mais des retards ont été pris dans l'éolien offshore. « Les territoires s'interrogent sur les retombées économiques par rapport à ce qui était annoncé », relaye Frédéric Tuillé. Les collectivités locales s'inquiètent non seulement des retards pris par les projets éoliens offshore, mais aussi de la situation des grands acteurs industriels. Areva et Alstom ont par exemple cédé leurs activités dans ce secteur. Pour les autres énergies marines renouvelables, les projets sont encore balbutiants. Leur pérénité n'est pas totalement garantie.La réglementation environnementalePour la géothermie, l'objectif de la PPE « est atteignable compte tenu de l'ensemble des projets actuellement engagés », juge le baromètre. Il s'agit d'atteindre une capacité de 53 MW en 2023, contre 17,2 MW fin 2016. Le paysage est en pleine évolution. « Les essaimages des dernières années débouchent sur la création de nouvelles installations qui vont constituer la vitrine du savoir-faire français. » Ce n'est pas le cas du solaire thermodynamique. La France possède un savoir-faire historique. Mais la PPE ne contient aucun objectif de développement de cette filière. Elle manque encore de démonstrateurs industriels pour s'imposer sur un marché qui se jouera surtout à l'export.Reste l'hydroélectricité. « La PPE n'attend aucun développement de la filière, si ce n'est le remplacement d'anciennes installations. Pourtant, un potentiel existe. » Le baromètre le chiffre à 3 TWh qui « pourraient être valorisés à travers les appels d’offres en cours de concertation pour développer de nouvelles installations sur des sites propices, et compenser ainsi la diminution de la production hydroélectrique due à l’application des diverses réglementations environnementales. »Thomas Blosseville


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