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ENERGIE

Les énergies renouvelables entrent dans le débat présidentiel

LA RÉDACTION, LE 19 JANVIER 2017
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S'inscrire dans l'élan mondial : c'est l'ambition affichée par le syndicat des énergies renouvelables (SER). Le 31 janvier prochain, il organisera son colloque annuel à Paris. Il invite les candidats à la présidentielle ou leurs représentants à venir y exprimer leur vision de la transition énergétique. Objectif : « Permettre à notre pays de respecter ses engagements, de renforcer le tissu industriel de nos filières et de tenir un rang digne de la France dans l'élan mondial des énergies renouvelables », interpelle dans un communiqué Jean-Louis Bal, le président du SER.En préambule du Livre blanc du SER, récemment publié, Jean-Louis Bal affiche la couleur en décrivant « la révolution économique des énergies renouvelables ». C'est son premier constat : « Partout dans le monde, les coûts de production chutent spectaculairement, tirés par les effets de volumes industriels et les ruptures technologiques ».Prérogative des ÉtatsDeuxième constat : « Ces trois dernières années, l’État a simplifié le cadre réglementaire de nos filières et créé l'indispensable visibilité pour leur développement ». Enfin, le cadre de gouvernance des renouvelables a largement évolué. D'un côté, le cadre réglementaire européen balise « très précisément » les aides d'État pour le secteur de l'énergie et de l'environnement. De l'autre côté, les territoires s'investissent de plus en plus dans la transition énergétique, y compris d'un point de vue capitalistique. « Il sera nécessaire d'allier ou d'imbriquer ces deux échelles de gouvernance », prévient le président du SER. « Sans oublier le rôle important de l’État stratège. » Le syndicat défend en effet le maintien de « fortes » prérogatives nationales en matière de programmation et de pilotage de leur bouquet renouvelable.L'accès au marché« Notons que l’ambition de la Commission européenne est l’intégration des énergies renouvelables sur le marché de l’électricité. Si cette ambition s’inscrit dans une politique communautaire cohérente, cette évolution doit être progressive. En effet, les filières renouvelables électriques sont le fait aujourd’hui d’un écosystème de petits producteurs pour lesquels l’accès au marché constitue encore une difficulté à court terme », avertit Jean-Louis Bal.Retrouvez le détail des orientations et mesures préconisées par le SER dans son Livre blanc.A noter : la filière biométhane avait déjà publié son propre Livre blanc à destination des candidats à l'élection présidentielle.Thomas Blosseville


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