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ENERGIE

Réconcilier le commerce et le climat

LA RÉDACTION, LE 27 JANVIER 2017
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Partant du fait incontestable que le commerce international est, par le transport de marchandises, à l'origine d'importantes émissions de gaz à effet de serre et que les transports maritime et aérien ne sont pas soumis à des objectifs contraignants de réduction, le Conseil d'analyse économique a travaillé, à la demande du cabinet du Premier ministre, à des scénarii qui réconcilieraient libre-échange et climat. Et publié une note de synthèse.Internaliser le coût carboneAujourd'hui, les émissions du transport aérien et maritime représentent 3,5 % des émissions mondiales et elles ont augmenté de 75 % depuis 1990. Et ces émissions ne sont pas prises en compte dans les inventaires nationaux. L'option de réduire le commerce en multipliant par trois les droits de douane de 5 à 17 % a été écartée car son efficacité est très faible. « Cette option n'aboutit qu'à une baisse de 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre et coûterait 1,8 % du PIB mondial », explique Lionel Fontagné, un des trois auteurs de la note, aux côtés de Katheline Schubert et Dominique Bureau. Et la première conclusion de ces analystes, c'est que « le problème ce n'est pas le libre-échange mais l'absence d'internalisation des coûts externes. C'est pourquoi, la solution n'est pas de réduire le commerce mais de tarifer le carbone ».Le modèle de la coopération Le scénario qui s'avère, à leurs yeux, le plus efficace, c'est de construire une coopération entre pays s'engageant dans une politique ambitieuse de réduction de leurs émissions et d'instaurer aux frontières des adhérents à ce club une faible taxation de toutes les importations. « On peut imaginer un club USA-Chine-Europe, soit 55 % des émissions mondiales, qui s'engagerait à faire baisser leurs émissions de 40 %. Toutes leurs importations émanant de pays non membres du club seraient taxées à 2 % », explique Lionel Fontagné. Dans cette hypothèse, la baisse des émissions atteint 41 %.  En effet, d'un côté, les membres du club exercent une forte pression à la baisse sur la demande d'énergies fossiles avec pour conséquence une baisse des prix. Et de l'autre, cette taxe inciterait à rejoindre le club. Cette taxation uniforme mais d'application très large présente deux avantages par rapport à une taxation liée au contenu carbone, d'abord elle est beaucoup plus facile à instaurer et d'autre part, elle est conforme aux règles de l'OMC. DB


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