« Le projet optimisera en temps réel une multitude d’équipements (compteurs, flux télécoms sécurisés, logiciels de pilotage, station d’autopartage de véhicules, production d’électricité photovoltaïque, éclairage intelligent…) et étudiera les interactions entre plusieurs systèmes micro-grids », ont annoncé les porteurs de ce projet le 17 décembre dernier. A savoir, le groupe d’enseignement supérieur et de recherche CESI, le LMD, Evolution Energie, Clem’, DotVision, Elum et Luceor.
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Gestion de l’énergie et autopartage
Les trois démonstrateurs seront installés à l’éco-pépinière de Sénart, au Smart building du CESI à nanterre et sur le bâtiment « la fibre entrepreneur – Drahi – X Novation Center » de l’école Polytechnique. « Chaque micro-grid comprendra un bâtiment équipé de capteurs de mesure selon les spécificités du bâtiment (consommation et production électrique, température, station météo, …), et d’une source locale de production d’électricité (photovoltaïque), en complément du branchement au réseau électrique d’Enedis », détaillent les porteurs du projet. Les capteurs de DotVision permettront de récupérer les données sur les flux d’énergie. Elles seront transmises « via le réseau haut débit WiMesh de Luceor, puis analysées dans les logiciels de gestion de l’énergie d’Evolution Energie », afin d’optimiser la gestion énergétique, ajoutent-ils. L’un des sites sera équipé d’une station d’autopartage opérée par Clem’, « dont les bornes seront adaptées pour le "vehicule-to-grid" ». Enfin, « Elum optimisera la gestion technique du stockage et le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD, CNRS/École polytechnique/ ENS Paris/Sorbonne Université) travaillera avec les acteurs sur la répartition d’énergie au sein du réseau micro-grid », est-il précisé.