A l’occasion des assises de la transition énergétique qui se tiennent cette semaine à Bordeaux, l’Ademe a publié une mise à jour de son étude sur le « Coût des énergies renouvelables en France ». « Globalement, l’étude constate que le coût des énergies renouvelables poursuit sa baisse rapide », souligne l’Ademe. Des coûts compétitifs en particulier pour les filières photovoltaïque, éolien terrestre et bois énergie, qui « pour une partie significative des installations, sont inférieurs à ceux des technologies conventionnelles », peut-on lire.
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Du côté de l’éolien en mer posé, le tarif d’achat pour le parc de Dunkerque est fixé à 44 euros/MWh, pour une mise en exploitation à l’horizon 2025. Ce tarif d’achat « montre que cette technologie devrait dans le futur, être elle aussi compétitive », estime l’Ademe.
Les solutions de chaleur renouvelable
L’étude fait également un point sur les solutions de production de chaleur renouvelable dans le collectif, le tertiaire et l’industrie. « Dans le collectif, hors subvention, les solutions EnR ayant le plus fort potentiel de développement (biomasse, solaire thermique ou géothermie de surface) sont plus coûteuses que les solutions gaz : la biomasse (51-96 euros/MWh), le solaire thermique sur toiture (64-165 euros/MWh) et la géothermie de surface (88–140 euros/MWh) ont un coût supérieur à ceux d’une chaudière gaz (51-85 euros/MWh) », souligne l’Ademe. Dans l’industrie, les coûts de récupération de chaleur fatale ou de production de chaleur à partir de la biomasse, sont compétitifs par rapport au coût de production d’une chaudière gaz. « Que ce soit pour alimenter les réseaux de chaleur ou des process industriels, les premières grandes installations solaires thermiques au sol en France affichent des coûts de production pouvant atteindre moins de 40 euros/MWh », précise par ailleurs l’étude.