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Tribune | « Vidéoprotection : il devient urgent de réduire les factures énergétiques »

Par Philippe Benard, Business Development Manager A&E chez Axis Communications. Publié le 2 janvier 2023.
Tribune | « Vidéoprotection : il devient urgent de réduire les factures énergétiques »
Philippe Benard, Business Development Manager A&E chez Axis Communications. Crédit : Axis Communications
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Face à la flambée des prix de l’énergie, les entreprises et collectivités locales doivent se poser les bonnes questions pour réduire leur consommation d’énergie. « Le marché de la vidéoprotection ne fait pas exception », souligne Philippe Benard, Business Development Manager A&E chez Axis Communications.

Nous vivons actuellement un contexte économique et environnemental exceptionnel en France et plus largement en Europe, l’augmentation des prix de l’énergie et l’appel gouvernemental à la sobriété énergétique sont au cœur de l’actualité. Aujourd’hui, en France le gouvernement demande d’éteindre les lumières pendant la nuit. Le marché de la vidéoprotection ne fait pas exception. Les entreprises doivent prendre conscience de l’urgence et se poser les bonnes questions pour réduire leur consommation d’énergie.

Avec l’inflation des coûts de l’énergie, les entreprises doivent déployer des actions stimulant la sobriété énergétique, mais elles ne savent pas forcément comment les hiérarchiser. Elles peuvent utiliser la lumière infrarouge, qui adapte l’intensité de la lumière à la scène, sans gaspillage d’énergie. Par exemple, une importante université en Italie, dont le projet était de remplacer toutes les caméras analogiques pour réaliser des économies. Concrètement, le site était équipé d’environ 400 caméras connectées à des encodeurs. Ce qui représentait 41 000€ de factures énergétiques après 5 ans d’utilisation. Et ce, avant même les prix de l’énergie que nous connaissons aujourd’hui. En les remplaçant par des caméras IP, leur consommation a considérablement diminué et leur facture électrique est passée à 12 000€ sur la même période, ce qui représente une réduction considérable de 70%.

Quel est l’impact du stockage sur la consommation d’énergie ?

Il faut dans un premier temps avoir une vision globale de son projet. Le choix de la caméra doit se faire en fonction de l’ensemble des besoins et surtout de l’usage réel. A quoi vont servir les caméras ? Quel est le besoin de stockage ? Par exemple, dans le secteur bancaire où les factures d’électricité peuvent être exorbitantes. La question de la consommation des caméras de vidéoprotection s’est rapidement posée. Après une analyse approfondie de l’installation, il s’est avéré que la majeure partie de la facture correspondait à la climatisation des serveurs. Seule une infime partie provenait des caméras. Cette entreprise utilisait des anciens modèles de caméras qui ne disposaient pas de technologie de réduction de bande passante, ce qui lui aurait permis de réduire de 25% le stockage et ainsi la puissance de l’air conditionné. La climatisation a ajouté en moyenne 600 € à la facture d’électricité sur 5 ans, pour chaque caméra du système. La réduction du stockage aurait permis de réduire ce chiffre de 200 €.

La maintenance, un poste indirect de dépense énergétique

Au-delà de la réduction de la consommation énergétique, les entreprises sont confrontées à une autre problématique : le coût de la maintenance du système de vidéoprotection. Par exemple, un port maritime en Espagne, où une analyse approfondie du projet à permis de détecter que l’un des plus gros coûts était le nettoyage des caméras. En raison de leurs emplacements, elles étaient constamment aspergées d’eau salée et de poussière, ce qui signifiait qu’elles devaient être nettoyées manuellement toutes les deux semaines. En utilisant des technologies qui permettent à la caméra d’être nettoyée à distance ou de se nettoyer elle-même, comme les dômes vibrants ou hydrophiles, le port maritime a pu réaliser des économies suffisantes pour payer les coûts de stockage et d’électricité du système. Un autre défi pour le même client était la maintenance de la cybersécurité des caméras. Il avait été estimé que la mise à jour manuelle de ces caméras, une par une, coûterait à un travailleur travaillant 40 heures par semaine l’équivalent de 3 semaines de travail. En utilisant un logiciel spécialement créé à cet effet, ce même travailleur a terminé en 30 minutes et il peut désormais garantir au client qu’aucune caméra n’a été oubliée.

Lorsqu’une entreprise renouvelle son parc de caméras par centaines, cela représente un investissement massif, et il est naturel qu’elle essaie de réduire au maximum le prix d’achat. Mais d’autres paramètres doivent être pris en considération : Combien de serveurs sont nécessaires pour le stockage ? La caméra fonctionne-t-elle vraiment comme prévu ? Fournira-t-elle les preuves dont on a besoin au moment où l’on en a le plus besoin ? Les technologies à faible luminosité peuvent être utilisées dans des situations où la lumière ambiante est moindre tout en préservant les preuves, ce qui signifie une moindre dépendance à l’égard de la lumière externe et des IR, d’où une utilisation plus efficace de l’énergie. De véritables économies sont réalisées lorsque les entreprises regardent au-delà des appareils et que des éléments tels que la consommation d’énergie du système, le coût de sa maintenance et son utilité pour l’entreprise sont pris en considération.
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