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Stockage d'électricité : le Cese appelle au sursaut !

LA RÉDACTION, LE 11 JUIN 2015
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Ils n'ont pas voulu débattre à nouveau des scénarios de transition énergétique comme l'an dernier. Les membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ont trop de désaccords sur le sujet. Dans leur nouvel avis, ils se sont focalisés sur le stockage d'électricité. Cet avis a été adopté le 9 juin à l'initiative de la section des Affaires économiques. Quelle que soit sa trajectoire énergétique, la France va déployer des sources renouvelables. Le stockage jouera un rôle clé dans leur intégration. « Cette question ne sera d'actualité qu'à l'horizon 2025-2030. Mais pour le secteur de l'énergie, c'est un délai assez court », estime Alain Obadia, rapporteur de l'avis. D'autant que la course technologique est lancée dans le monde entier. « Aujourd'hui, 98 % des batteries sont asiatiques. Les États-Unis commencent à investir. Il est temps que l'Europe s'y mette », alerte-t-il.La France a des atouts, en particulier pour le stockage sous forme d'hydrogène. Le Cese défend la technique « power to gas », l'injection d'hydrogène dans le réseau de gaz naturel. La PME drômoise McPhy Energy vient d'ailleurs de signer un contrat en Chine pour ce type de procédé. « Mais la France a pris du retard », observe Alain Obadia. « Il nous semble indispensable de soutenir des démonstrateurs afin que cette technologie progresse. » Plus largement, le Cese liste une quinzaine de recommandations pour accélérer le développement du stockage et défend une approche européenne. « Des coopérations bilatérales existent entre la France et plusieurs pays (par exemple la Roumanie) mais, indéniablement, celles qui ont le plus de contenu et de portée sont les coopérations franco-allemandes », juge-t-il. Comme entre McPhy et Enertrag. A ce jour, il n'existe toutefois aucune stratégie européenne spécifique au stockage. L'enjeu n'est pas seulement technologique. Il est aussi financier. Pour rentabiliser le stockage, « il est indispensable de fixer le prix des émissions de CO2 à la hauteur de leurs dégâts réels », insiste le Cese. Si ses membres s'accordent sur la nécessaire valorisation économique du carbone, leurs avis divergent néanmoins sur la manière de procéder. Il faudra aussi adapter le cadre juridique. La loi sur la transition énergétique devrait y contribuer. Par exemple pour le Turpe, le tarif d'utilisation du réseau de transport d'électricité, que les équipements de stockage paient deux fois : quand ils sous-tirent et quand ils injectent de l'électricité sur le réseau. Pour lever cette double peine, la loi prévoit une réduction du Turpe pouvant aller jusqu'à 50 %. Un premier pas avant un soutien franc et massif ?TBLisez l'avis du Cese sur le stockage de l'électricité


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