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MOBILITÉ

En cinq ans, l'autopartage va s'enraciner dans les grandes villes

LA RÉDACTION, LE 4 MAI 2016
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L'usage est déjà massif. Avec 31 000 voitures partagées, l'Europe compte 2,1 millions d'utilisateurs d'un service d'autopartage. C'est moins que la zone Asie-Pacifique et ses 2,3 millions d'adeptes, mais plus que les 1,5 million Nord-américains. Selon le Boston consulting group (BCG), cette activité représente un chiffre d'affaires mondial de 650 millions de dollars et le phénomène va s'amplifier : le marché grimpera d'ici à 2021 à 4,7 milliards de dollars. Dont 45 % en Europe. Même si l'Asie-Pacifique comptera plus d'utilisateurs, l'autopartage générera plus de revenus sur le Vieux-continent.14 millions d'inscrits« Pour être rentables et pratiques, les services d'autopartage nécessitent une population nombreuse et concentrée », analyse le cabinet. Au moins 500 000 personnes, par exemple, en Europe. L'autopartage y sera donc cantonné aux plus grandes villes. Dans cinq ans, 81 millions d'Européens vivront en zone urbaine et, selon BCG, 14 millions seront inscrites à un service d'autopartage. Lequel est surtout avantageux financièrement quand on roule assez peu. En Europe, les conducteurs de petites citadines auront ainsi tout intérêt à privilégier l'autopartage s'ils parcourent moins de 7 500 kilomètres par an. Ce seuil passe à 12 500 pour les voitures compactes, 16 000 pour les tailles intermédiaires et 24 500 pour les grands modèles. En-deçà de ces kilométrages, l'autopartage permet en effet d'économiser sur les frais liés à la possession d'un véhicule. Certains conducteurs, malgré tout, préféreront garder leur propre voiture. Par exemple s'ils désirent un modèle en particulier ou s'ils empruntent des itinéraires spécifiques.Le transport à la demandeAu final, même si l'autopartage va se développer, « il ne va pas faire au secteur automobile ce qu'iTunes a fait à la musique », tempère BCG. « Il ne va pas rediriger un flot de revenus vers un nouvel entrant sur le marché, ni changer massivement les habitudes de consommation. » Et son impact sur l'industrie automobile restera limité : l'autopartage réduirait certes en 2021 de 182 000 unités le besoin en voitures neuves… mais sur un marché estimé à 21,3 millions de ventes. Les petits ruisseaux font toutefois les grandes rivières. Avec le covoiturage et le transport à la demande, l'autopartage témoigne d'une diversification des modes de déplacement… que les véhicules autonomes pourraient faire converger. Pas avant 2027, estime le cabinet, mais le secteur de la mobilité pourra alors radicalement se transformer. TB


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