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Après la charte objectif CO2, place au label

LA RÉDACTION, LE 23 MAI 2016
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Plus de 1 300 d'entre elles adhèrent à cette charte objectif CO2 portée par l’Ademe, le ministère de l’Environnement et des fédérations professionnelles. Les voies et moyens d’éviter le rejet du CO2 sont connus. Les quatre piliers sont l’amélioration des performances des véhicules, les économies de carburant, le comportement des conducteurs et l’organisation du transport. Ce socle fait consensus et cette charte reprend donc ces quatre axes. Elle les décline même en une soixantaine d’actions très concrètes dont elle évalue, pour chacune d’entre elles, la facilité de mise en œuvre, la rapidité de retour sur investissement et, surtout, l’économie potentielle de CO2. Avec cette grille d’analyse très précise, les transporteurs et les logisticiens se prononcent en tenant compte des critères environnementaux et économiques. Au delà de la réduction de la consommation de carburant, ils s'en emparent donc comme un outil de management. Muscler la démarche Environ 20 % de la flotte française serait soumise à cette charte. Pour un million de tonnes de CO2 au total environ depuis l’origine, estime l’Ademe. Une réussite, donc. Et un chiffre conséquent dans l’absolu, mais qui ne représente en fait que 0,5 % des émissions des poids lourds d’après une première évaluation. De cette phase d'évaluation a germé l'idée d'aller plus loin. Pour consolider cette démarche un label « Objectif CO2 » prolonge depuis peu la charte existante. Son obtention passe par un audit indépendant, réalisé en partie à la charge du demandeur. Il implique d'alimenter des indicateurs plus fournis. La mesure de la performance se base sur le référentiel européen HBEFA (Handbook of Emission Factors) qui prend en compte les données du parc de véhicules français. Pour l'heure une dizaine d'entreprises se sont vues décerner ce label qui valorise la réduction de l’empreinte carbone du transport routier. L’objectif est d'en labelliser 300 d’ici deux ans. Morgan Boëdec 


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