Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
MOBILITÉ

Après Brest, Toulouse aura son téléphérique urbain

LA RÉDACTION, LE 2 JANVIER 2017
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Toulouse sera la deuxième ville française, après Brest, à ajouter le téléphérique urbain à son offre de transports en commun. Le projet du groupe Poma – groupement de 15 entreprises dont Poma, Altiservice, Bouygues TP RF, Engie Ineo ou encore Biotope – qui fait partie du « Projets Mobilités 2020-2025-2030 » de la métropole de 1,2 millions d'habitants. Le téléphérique reliera trois pôles majeurs de la ceinture Sud de la ville : l'Oncopole (Institut Universitaire du Cancer), l'hôpital de Rangeuil (CHU) et l'université Paul Sabatier. Long de 3 km, le trajet entre les 3 stations sera parcouru par les télécabines urbaines en 10 minutes, contre 30 minutes en voiture. Pour la métropole toulousaine, ce projet « s'intègre dans la réflexion sur la Smart City et vise à optimiser les flux et les infrastructures de transport ainsi qu'à préparer la logistique de demain aux mutations de la vie quotidienne et économique, à l’augmentation de la mobilité des ménages, à la tertiarisation des activités, à la transition numérique et énergétique ». Les 14 cabines de 35 places, accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux vélos, pourront accueillir 1500 usagers par heure, soit 7000 par jour. En heure de pointe, les télécabines circuleront à une fréquence de 1min30, à une vitesse commerciale de 20km/h et pourront soutenir un vent jusqu'à 108 km/h. Avec son dénivelé de 100 mètres, « le téléphérique va jouer à saute-Garonne et avalera les obstacles, à commencer par la colline de Pech David. Le difficile parcours entre l’université Paul Sabatier, le CHU et l’Oncopole ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir » explique dans un communiqué Jean-Michel Lattes, président de Tisséo-SMTC. Les télécabines survoleront également une zone naturelle préservée. Pour limiter l'impact environnemental et visuel de l'infrastructure, seuls 5 pylônes seront érigés à une hauteur élevée « permettant ainsi de limiter les défrichements et abattages d’arbres et de diminuer la covisibilité ». En cas de panne électrique ou d'un autre incident, un système permettra de rapatrier les cabines en station dans un délai de moins de deux heures, ce qui élimine les perspectives d'évacuation verticale.La construction du téléphérique urbain débutera début 2017. Le chantier qui devrait durer 3 ans nécessite un budget de 54,6 millions d’euros. En plus de ces télécabines, les « Projets Mobilités 2020-2025-2030 » prévoient la construction de 10 lignes de bus d'ici 2019, ainsi qu'une troisième ligne de métro d'ici 2024.Eva Gomez


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Pollutec 2025 : Allison Transmission expose la robustesse de ses solutions
Pollutec 2025 : Allison Transmission expose la robustesse de ses solutions
IBIS : comment Stellantis conçoit un système de stockage et de conversion électrique plus efficace
IBIS : comment Stellantis conçoit un système de stockage et de conversion électrique plus efficace
Solutrans 2025 : Benoît Tanguy distingué par la filière du transport routier
Solutrans 2025 : Benoît Tanguy distingué par la filière du transport routier
Tribune | L'IA en action : comment une logistique plus intelligente peut favoriser le développement durable
Tribune | L'IA en action : comment une logistique plus intelligente peut favoriser le développement durable
TOUS LES ARTICLES MOBILITÉ
Les plus lus